Place Neuve

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La place Neuve est l'une des principales places de la ville de Genève (Suisse).

Panorama de la place Neuve avec le Conservatoire de musique, le Grand Théâtre, le musée Rath et le portail du parc des Bastions dominés par les maisons de la rue des Granges
Panorama de la place Neuve avec le Conservatoire de musique, le Grand Théâtre, le musée Rath et le portail du parc des Bastions dominés par les maisons de la rue des Granges

Elle est aménagée au-delà des anciens remparts de la vieille-ville à l'emplacement de l'une des portes de la cité médiévale : la porte de Neuve. Elle est entrée dans l'histoire de Genève dans la nuit de l'Escalade avec les mésaventures du pétardier Picot. Elle est définitivement abattue en 1853 après avoir abrité durant un temps les bureaux du général Guillaume-Henri Dufour[1].

Cette place est devenu un haut lieu de la culture genevoise puisque qu'elle est bordée par le Conservatoire de musique, installé dans la palais de la place Neuve en 1858, le Grand Théâtre — inauguré le 2 octobre 1879 en remplacement du Théâtre de Neuve (1100 places) ouvert le 18 décembre 1783 en bas de l'actuelle rue de la Croix-Rouge[2] — et le Musée Rath édifié en 1824.

Une statue équestre érigée au centre de la place en 1884 représente le général Dufour, héros national et premier réalisateur des cartes géographiques de la Suisse. Il donne son nom à la Pointe Dufour qui est le plus haut sommet de Suisse (situé dans les Alpes valaisannes).

Bordant la place, en contrebas des anciens remparts, le parc des Bastions fut le premier jardin botanique de la ville et reste un havre de paix, notamment pour les étudiants de l'Université toute proche. La place servira de terminus au premier tramway genevois mis en place vers le Rondeau de Carouge le 19 juin 1862[3]. En 2007, un arrêt des lignes 12 et 17 se trouve toujours devant le parc des Bastions.

[modifier] Références

  1. Jean-Claude Mayor, Genève. Passé et présent sous le même angle, éd. Slatkine, Genève, 1984, p. 116
  2. Jean-Claude Mayor, op. cit., p. 118
  3. Jean-Claude Mayor, op. cit., p. 120

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