Philippe Constant Joseph Briez

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Phlippe Constant Joseph Briez 1759-1795

Avocat au parlement de Flandre avant la Révolution.

Il fut procureur-syndic du district de Valenciennes dés le début de la Révolution. En 1792, il est élu député à la Convention par le département du Nord. Le décret du 4 avril 1793 l'envoie en mission à l'Armée du Nord, avec son collègne Du Bois Du Bais, il entre en correspondance avec le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg concernant les commissaires de la Convention livrés par le général Charles François Dumouriez. Sa lettre rédigée en termes amicaux, trop amicaux peut-être, et lue à la tribune de la Convention (Philippe Constant Joseph Briez avait de lui-même fait parvenir un double de sa lettre à la Convention) provoqua des protestations unanimes de la part des députés. Les deux représentants en mission furent immédiatement rappelés à Paris. Mais le rappel de Philippe Constant Joseph Briez fut ajourné sur la demande de Jean-François Delmas qui expliquait que son départ pénaliserait la population de son département. Il put donc rester à Valenciennes jusqu'au 11 thermidor an I (28 juillet 1793, date de la capitulation de Valenciennes). Le décret du 6 août 1793 mit une fin à sa mission mais, malade, il ne rentra à Paris qu'au commencement de septembre 1793 où il reprit sa place à la Convention. Lors de la séance du 15 septembre 1793, Philippe Constant Joseph Briez se joignit aux députés qui attaquèrent le Comité de salut public. La riposte de Maximilien de Robespierre est connue. Par la suite, il siégea d'une façon très discrète à la Convention. La chute de Maximilien de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) fut un soulagement pour lui. Le 10 thermidor an II (28 juillet 1794), il fut nommé commissaire pour la partie administrative en Belgique et mourut avant d'avoir terminer sa mission.

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