Peter vu Hagebach

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Peter vu Hagebach (Pierre de Hagenbach) est une pièce de théâtre écrite en alsacien en 1913 par la poétesse Lina Ritter.

Il s'agit d'un drame sur fond historique sous-titré e Volkstick üs d'r elsässische Vergangeheit (une pièce populaire du passé alsacien).

Le thème de la pièce est le rachat par amour.

[modifier] Résumé

Le jour du vendredi saint, les femmes et les enfants vont à l'église. Les hommes ferment la marche, mais s'arrêtent sur le parvis. L'heure est grave. Des échos de guerre leur sont parvenus depuis Bâle. Il s'agirait de faire tomber le Hagebach, ce Peter auquel ont été confiés les territoires du Sundgau en l'an 1469 par le Duc de Bourgogne. Le peuple maudit ce Landvogt-bailli dont il dénonce la fierté sans limite.

Richard vu Zaessigà, lui, est l'ami des petites gens qui lui demandent appui : Hagebach doit partir. Mais Richard les exhorte avant tout à s'unir et à montrer leur volonté au lieu de s'agenouiller au moindre coup d'œil du tyran.

Christoph et Margreth, un couple de meuniers, vont mettre en scène la troisième figure centrale de cette fresque : la belle Annele dont ils sont les parents adoptifs.

Annele sera constamment prise entre deux feux : Peter ou Richard. « Tu dois être à moi » assène le terrifiant Landvogt. Le doute et la jalousie déjà le tenaillent : « Qui est l'autre ? Je vais le trouver ».

Zaessigà commence par ironiser devant Peter puis bien vite les deux hommes finissent par tirer l'épée, l'un des deux est de trop. Annele ne veut entendre aucun d'eux. Peter en vient à utiliser la force. Les gardes emmènent la belle jeune fille.

Annele essaye de fuir, elle ne veut pas que le sang soit versé. Elle s'oppose même aux gens du peuple voulant le convaincre de ne pas employer la violence. La bonne Annele croit en la capacité de la main tendue pour la paix. Mais le feu est allumé. La cloche tinte, le clairon résonne : le soulèvement est inévitable.

Peter est finalement touché par la voix d'Annele qui lui fait découvrir une richesse intérieure au-delà de sa brutalité, restant même à ses côtés, au grand dam de ses amis. Elle inspire le dernier message de Peter vu Hagebach, qui souhaite au Sundgau de compter toujours des femmes aussi fortes.

[modifier] Anecdote

Ecrite en 1913 la pièce fut plusieurs fois répétée mais aucune représentation publique ne fut donnée, une grande partie des comédiens étant appelés sur le front de la Première Guerre mondiale.