Discuter:Pelote basque

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Pelote_basque#Le_trinquet Michel BUZE 8 juin 2007 à 15:17 (CEST)

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'Association Sportive du Fronton de Luchon'

Ce fût en 1946 que germa ce que l’on a pu et que l’on doit appeler un acte de foi, avec cette idée de créer un « fronton de Luchon » ! Rémy COMET est cette (la) personne à qui nous devons cette œuvre magnifique, que nous vous invitons à venir visiter. Ce lieu temple de la pelote basques que tous les luchonnais et luchonnaises et de cœur, sont fiers de présenter au monde entier au travers de ce site.

 [http//:www.fronton-de-luchon.com]

En 1957, a eu lieu l’inauguration de cette œuvre, suivi d’un banquet. En voici le discours:

« Monsieur le Président, Messieurs, Mes chers amis.

Les discours étant, pour les convives, la rançon inéluctable et parfois détestable des banquets, je me garderai d’abuser. Il me serait tout de même difficile de laisser se terminer cette journée sans adresser, en mon nom personnel, au nom de l’association « LE FRONTON DE LUCHON » et de la « SOCIETE IMMOBILIERE DE LA PIQUE », quelques mots à ceux qui nous ont fait l’honneur et l’amitié d’accepter notre invitation, comme à ceux qui ont été les bons artisans de l’œuvre accomplie. Je vous remercie, Monsieur le Président, d’avoir bien voulu venir donner l’estampille Fédérale à cette manifestation. Je remercie mon ami PONS et tous ceux qui nous ont prodigué conseils, encouragements, et nous ont fait bénéficier de leurs solide expérience ; Et aussi mes jeunes amis Luchonnais qui ont eu la charge et la responsabilité de l’organisation d’aujourd’hui. Des remerciements tout particuliers vont aux représentants de la presse, dont le savoir et le savoir faire ont fait merveille, dans le faire savoir. Enfin et surtout, j’adresse aux joueurs, aux six magnifiques athlètes, Basques Espagnols et Basque de France, nos remerciements d’être venus inaugurer Le Fronton de Luchon et félicitations sans réserve pour l’art avec lequel ils pratiquent leur sport national. L’un de vous me disait, hier, que la Pelote Basque est mieux qu’un sport, qu’elle est un rite, la manifestation d’une tradition ancestrale dont les formes doivent êtres suivies. Il n’est que de parcourir, l’été, vos ville et vos villages, pour en être convaincu : et vous avez raison de rappeler les catéchumènes au respect des rites et de la tradition. Je dois aussi vous transmettre les excuses et les regrets de ce qui n’ont pu être là aujourd’hui, notamment celles De M. Alfred COSTE-FLORET, Député-Maire de Luchon ; De M. MOREAU, Sous-Prefet de Saint-Gaudens ; De M BENAVIDES, Consul d’Espagne à Toulouse ; Et de plusieurs de nos amis associés. En construisant un Fronton, quel à été notre but ? D’abord, implanter à Luchon et sa région ce magnifique sport de la Pelote Basque ; Permettre à notre jeunesse, déjà formée aux disciplines de la montagne et des sports de neige, de le connaître, de le pratiquer, j’espère de s’y perfectionner et peut-être, de conquérir quelques lauriers dans les compétitions futures. Offrir à nos hôtes, curistes et touristes, des manifestations dont l’élégance complétant la valeur sportives, en font des spectacles de très haute qualité. Accessoirement, créer sur le sol du Fronton deux nouveaux courts, dont l’un sera utilisé pour les tournois annuels, et l’autre, pré du mur, facilitera la tâche du professeur de notre Club de Tennis. Dans une présentation amicale et heureuse de cette journée inaugurale, BOTA (alias Monsieur LAGISQUET), le spécialiste du journal « SUD-OUEST » et l’on peut dire : du Sud-Ouest, a bien voulu signaler l’ensemble Golf, Piscine, Tennis, dont le Fronton est le couronnement ; Il ajoutait que l’effort accompli constituait un véritable acte de foi. Certes nous avons eu confiance en l’avenir lorsque, en 1946, nous avons à quelques uns, repris des tennis hors d’usage construits en 1932 avec quelques autres ; Que nous les avons petit à petit remis en état ; Que nous avons doublé et clôturé les terrains, rendant possible toutes les extensions ; Construit le Golf-miniature, pris en charge les destinées du Golf voué à la disparition ; Edifié enfin le Fronton avec les deux tennis supplémentaires, qui nous vaut la réunion de ce jour. On vous a dit, presque trop dit et écrit, puisque à ma grande confusion gravé sur le marbre, que j’ai été l’animateur ; soit. Mais l’œuvre réalisée est l’œuvre de tous, de tous les membres de ce petit groupement d’amis, associés d’abord sous le vocable de « COPROPRIETE TENNIS », actuellement transformé en société; De ces amis qui ont discuté et adopté les projets et les plans, m’ont prodigué avis, conseils exécution, une confiance totale. Je tiens à déclarer aujourd’hui que, sans eux, rien n’aurait pu être fait ; Comme je tiens à remercier l’équipe qui, depuis huit ans, dans des conditions parfois difficiles ; par tous les temps, toujours pressés par l’approche des saisons thermales ; sous une direction, je le sais, parfois exigeante; Cette équipe qui, avec des moyens insuffisants, a transporté des tonnes de terre, de sable, de gravier, coulé des tonnes et des tonnes de béton. Cette œuvre est largement leur œuvre ; Je sais qu’ils en sont fiers, je tiens à les en remercier. Mais on ne saurait oublier, d’avantage, que dans un ensemble sportif, digne de cette station qui fût sacrée REINE DES PYRENEES et qui tient à défendre son titre, figurent aussi la Piscine, réalisée par la Société de Gymnastique « LES LUCHONNAIS », animée par le regretté Docteur CAZAL et par Alban ROUGE ; Et que le parc des sports et ses tribunes, le terrain du concours hippique, sont œuvre municipale ; Plus généralement, que la municipalité, le Député-Maire, mes collègues de l’assemblée communale m’ont suivi et m’on aidé dans tout ce qui a été entrepris. Nous sommes la seule station thermale des Pyrénées ayant un golf ; s’il a pu être maintenu, puis rénové par nos soins, c’est que la Ville laisse, gracieusement, au Comité de gestion, l’ensemble des terrains lui appartenant ou loués par elle, ce qui constitue une aide et une subvention indirecte considérable. J’en ai terminé avec ces considérations, peut-être un peu longues, mais qui m’ont paru nécessaires et justes. Un Fronton à LUCHON ! Cela me remet en mémoire cette réflexion d’un camarade de Faculté, avec qui, descendant la rue Soufflot, j’échangeais des propos de présentation ; apprenant que j’étais des Pyrénées, de LUCHON ; il enchaîna aussitôt : Ah, oui … LUCHON, dans le Pays Basque. Ce jeune Parisien de 1913 justifiait la définition classique du Français ; et n’était pas – encore – décoré, il connaissait fort peu la géographie de son pays. Mais ne faut-il pas voir, Messieurs, dans cette réflexion, un hommage involontaire au rayonnement de votre race et votre magnifique pays. Après tout, LUCHON, dans son Comminges, est-il si éloigné des Sept Provinces ; Et nous tous, Pyrénéens, ne somme nous pas les fils de ces Vascons, Ibères ou Gallo-romains, refoulés périodiquement vers les montagnes par les barbares, toujours venus de l’Est ; De ces montagnards qui, dans la tranquillité des hautes vallées devant la majesté partout égale des cimes, apprirent à connaître la liberté et la beauté, dont ils nous ont transmis le culte. Je lève mon verre, A votre santé, mes chers amis, A l’avenir de votre sport national, A celui de la Fédération Française, de la ligue régionale de Pelote Basque, et du Fronton de Luchon, A l’amitié franco-espagnole, A nos Pyrénées, A la France.