Paul Philémon Rastoul
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Paul Rastoul est né à Thézan-lès-Béziers (Hérault) en 1835, et est mort en Nouvelle-Calédonie en 1875. C'est une personnalité de la Commune de Paris.
Il s'établit comme médecin à Paris vers 1870. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870- mars 1871), il est garde national au 9e bataillon. Il préside le club des Montagnards, et organise à ses frais une ambulance. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune par le Xe arrondissement; il siège à la commission des Services publics et le 9 avril il est nommé inspecteur général des Ambulances. Il vote contre la création du Comité de Salut public préférant un dictateur. Arrêté après la Semaine sanglante, il est condamné à la déportation simple en Nouvelle-Calédonie, en septembre 1871. Exerçant comme médecin à Noumea il est autorisé à y faire venir sa famille, mais après l'évasion de Henri Rochefort en 1874, il est interné à l'Ile de Pins. Sa femme rend visite à Victor Hugo, pour qu'il intercède auprès du gouvernement et fasse libérer son mari, mais celui-ci se noie avec 19 autres déportés lors d'une tentative d'évasion.
[modifier] Sources
- Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Flammarion, collection Champs, 1978
- Rastoul par Michel Lubac
- Evening Post, Volume XI, Issue 37, 13 April 1875, Page 2
- Otago Witness, Issue 1219, 10 April 1875, Page 4
- Journal de Victor Hugo