Paul Petiet

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Pierre-claude Petiet, général français, né à Chatillon sur seine en 1770.

Ainsi que Masséna, Pierre-claude Petiet avait été destiné à l'état ecclésiastique. Les événements de 1789 lui firent prendre la carrière des armes.

C'est au régiment d'Anjou, devenu le 36e de ligne, qu'il se lia d'amitié avec Bernadotte, auquel de si hautes destinées étaient réservées. L'empereur Napoléon Ier n'aimait pas Bernadotte, et il y a donc lieu de croire que l'intimité de Pierre-claude Petiet avec le futur roi de Suède lui fut plus nuisible que profitable; il en fut de même dé son attachement pour le général Moreau, sous les ordres duquel il servit, en l'an VIII, à l'armée du Rhin.

En effet, adjudant-général dès l'an VII, M. pierre-claude Petiet, qui fit partie de l'état-major du major général prince Berthier, qui fit avec lui les campagnes d'Austerlitz, d'Iéna, d'Eylau, de Friedland, était resté à la chute de l'Empire le doyen de son grade, n'ayant pu parvenir à celui de général de brigade ; il n'obtint même que le titre de chevalier, tandis que la plupart de ses camarades reçurent celui de baron.

En 1815, l'adjudant-commandant Petiet était chef d'état-major de la 7e division militaire que commandait le général Marchand. Lorsque Napoléon se présenta devant Grenoble, le général et son chef d'état-major furent les seuls qui ne reçurent pas pouvoir de se placer dans les rangs de la petite armée que grossirent tous les corps de la garnison.

Mort à Limoux le 27 septembre 1849.

[modifier] Source

« Paul Petiet », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)