Paul Mattick

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Paul Mattick (1904-1981).

Né en 1904 dans une famille ouvrière de Berlin (son père fut membre de la ligue Spartakiste), Paul Mattick adhère en 1918, en pleine révolution allemande, à un groupe de jeunesse d'extrême-gauche, la "Freie sozialistische Jugend" (organisation de jeunesse de la Ligue Spartacus), tout en poursuivant son apprentissage d'outilleur aux usines Siemens. En 1920, il passe au KAPD (organisation communiste de conseils), dans lequel il participe aux événements révolutionnaires de l'époque par les actes et par l'écrit.

Il restera l'un des représentants théoriques de ce courant après son installation aux États Unis (1926) où, toujours outilleur, il militera notamment aux IWW syndicalistes révolutionnaires.

Paul Mattick a créé plusieurs revues dont il sera dans les années 30-40 le principal animateur : International Council Correspondence, puis Living Marxism et New Essays.

Il décède le 7 février 1981 à Boston.

[modifier] Bibliographie

  • De la pauvreté et de la nature fétichiste de l’économie, Paul Mattick, [1], 1998.
  • De 1934 à 1943, Mattick dirigera les publications des communistes de conseils américains (voir le recueil La Contre Révolution bureaucratique, coll. "10/18 S n° 760). Par la suite, il s'attachera plus particulièrement à la critique de l'économie politique: Karl Marx et Keynes (Gallimard, coll. "Les Essais", n° 169), Crises et Théories des crises (Champ libre, 1976), et aussi l'anthologie Intégration capitaliste et Rupture ouvrière (E.D.1., 1972). les éditions Spartacus ont édité de lui un essai sur "Otto Rühle et le mouvement ouvrier allemand" (in Otto Rühle, Fascisme brun, Fascisme rouge, série B, n° 63), la préface du Lénine philosophe d'Anton Pannekoek (série B, n° 34), un article concernant "le Capitalisme monopoliste d'État"(revue Spartacus, n° 3, juillet-août 1976).

[modifier] Citation

  • « La révolution doit forcément impliquer la majorité de la population. Et c'est la nécessité, non l'idéologie, qui met les masses en mouvement » - interview à la revue Lotta continua, 1977.

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