Paul Féval fils

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Paul Auguste Jean Nicolas Féval, dit Féval fils, né en 1860 et mort en 1933 est un écrivain français.

L'œuvre littéraire de Paul Féval père qui perdura quarante bonnes années, trouvait sa continuité légitime dans la plume ouvrière et hardie du fils, telle une « tradition » nouvellement acquise. Le flambeau changeait de mains. Le fils devint, au fil du temps, réputé pour ses nouvelles, ses romans et ses pièces d'opérette et ses dramatiques. De facture plus modeste, les écrits du fils suivirent néanmoins les fils des trames déjà dévidés avant lui par son géniteur et par Alexandre Dumas père. D'Artagnan rencontra Cyrano. Le chevalier Lagardère eut un fils, en la personne du sergent Belle-épée. Le filon de l'histoire semblait avoir été ouvert pour ne plus se tarir.

Ainsi donc, fin du XIXe siècle et début du XXe, Paul Féval fils créa de toutes pièces (sous de nombreux titres) une famille généalogique à Henri de Lagardère, dans une suite extravaguante d'aventures nouvelles du «  petit parisien  » : Les Jumeaux de Nevers (1895, avec A. D'Orsay) ; Les Chevauchées de Lagardère (1909) ; Mademoiselle de Lagardère (1929) ; La petite fille du Bossu (1931), puis La Jeunesse du Bossu (1934).

Les mystères urbains anglais trouvèrent un héritier qui n'inventait certes pas, mais qui prolongea un temps encore l'illusion. Parmi ces autres travaux d'écriture : Nouvelles (1890) ; Maria Laura (1891) ; Chantepie (1896) ; Aventurières (roman galant sage) ; Mam'zelle Flamberge (1911) trouvèrent un public de lecteurs assidus.

Le fantastique renaît des cendres Féval en la personne de L'Homme tigre (1929) et sa suite Londres en folie (1930). Ces deux tomaisons furent édités sous l'intitulé générique de Félifax. On lui doit aussi La Guerre des étoiles, un roman qui n’a rien à voir avec la double-trilogie éponyme [1]

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