Paul-Ambroise Frère de Villefrancon

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Paul-Ambroise comte de Frère de Villefrancon.

Né le 20 juin 1754 à Besançon. Décédé le 27 mars 1828 à Besançon.

Issu d'une famille noble de la province, il est très tôt destiné à une carrière ecclésiastique. Après des études en Sorbonne et à Saint-Sulpice, il est ordonné prêtre et, dans la foulée chanoine du chapitre cathédral et vicaire général de Besançon, à l'âge de 24 ans. A la proclamation de la constitution civile du clergé, il part en exil avec l'archevêque Mgr de Durfort. A la mort de celui-ci, en 1792, il est un des administrateurs du diocèse. Après le Concordat de 1801, il regagne Besançon et refuse l'évêché de Saint-Flour proposé par le Premier Consul. Pendant l'Empire, il est un des animateurs du Comité des conseils, comité clandestin de prêtres réfractaires et de nobles royalistes qui s'opposent à l'action de l'archevêque concordataire, Mgr Claude Le Coz. En 1817, il est nommé évêque coadjuteur de Mgr Gabriel Cortois de Pressigny, à qui il succède en mai 1823. Pair de France à partir de 1823. Il apparaît « comme un prélat très peu religieux, peu intelligent, hautain, fermé et replié sur les prérogatives hiérarchiques de sa caste et de sa charge » (Gaston Bordet).

[modifier] Sources

René Surugue, Les archevêques de Besançon. Biographies et portraits, Besançon, 1931 ; Maurice Rey (sous la direction de), Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, Paris, Beauchesne, 1977 ; Gaston Bordet, La grande mission de Besançon, Paris, Cerf, 1998.


précédé par Archevêque de Besançon suivi par
Gabriel Cortois de Pressigny Paul-Ambroise Frère de Villefrancon Louis François Auguste de Rohan-Chabot