Discuter:Paul Vulliaud

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Sommaire

[modifier] Texte à utiliser, mais ne convenant pas pour la page principale

Hegel dit quelque part que l'érudition n'est pas encore science, Paul Vulliaud est un exemple d'érudit, de savant qui par sa rigueur et son esprit n'est pas qu'érudit ou savant mais écrit ses ouvrages selon ce qu'il appelle "vraie science" (cf citation plus loin). Dubourg lorsqu'il le salue dans l'Hébreu du Nouveau Testament ne s'y trompe pas qualifiant son oeuvre d'"érudition vraie" par opposition à tant de stocks de pseudo-érudition simiesque.


L'on peut formuler assez simplement le lien qui unit Paul Vulliaud et Bernard Dubourg (c'est aussi la formulation de ce lien qui guide les citations énoncées plus loin...), et ce en suivant les découvertes de Vulliaud en matière d'"Hébraïsme ésotérique" comme il aime à l'appeller :

en 1923 il écrit La Kabbale Juive où il prouve l'antiquité du Zohar et de la kabbale et en énonce la nature variée selon quelques axiomes concis, alors il ne s'occupe pas du nouveau testament ni de sa langue d'écriture originelle. En 1936, il publie La Clé Traditionnelle des Evangiles, y retraçant la polémique séculaire entre héllénisants, hébraïsants et aramaïsants quant à la langue du nouveau testament il en vient à poser la rédaction sémitique du nouveau testament sans toutefois trancher entre hébreu et araméen . Plus tard, comme je le prouve dans l'une des citations qui suivent il en vint à l'hypothèse de l'hébreu plutôt que de l'araméen. C'est ce que laisse entendre la lecture de son ouvrage La Fin du Monde lorsqu'il en vient à parler de l'Apocalypse. La Fin du Monde, notons-le, date de 1952 soit d'après les découvertes des manuscrits de Qumran, preuve vivante et indubitable de la vie de l'hébreu autour du premier siècle de l'ère chrétienne. Bref, l'intuition à laquelle Vulliaud pu arriver, celle de la langue hébraïque comme langue originelle du nouveau testament, c'est Bernard Dubourg qui eut le privilège, l'honneur, le génie de l'élever au niveau scientifique de la preuve et de l'irréfutable et, coïncidence ou hasard?, Bernard Dubourg écarta l'araméen au profit de l'hébreu justement en se basant sur cette spécificité de l'hébreu qui ne fonctionne pas en araméen: la kabbale juive.

[modifier] parole de Dubourg

"La façon dont Vulliaud se moque en la ruinant, preuves nombreuses et accablantes à l'appui, de cette pseudo-théorie [la supposée koïné], marque une bonne date dans l'histoire de l'alliance entre érudition (vraie) et polémique." ( B.Dubourg L'Hébreu du Nouveau Testament)

[modifier] Posthume ?

Vulliaud est mort en 1950, La Fin du Monde est de 1952. Est-ce un ouvrage posthume ? MLL 1 juin 2006 à 23:03 (CEST)

[modifier] réponse

Paul Vulliaud a publié en 48 ou 49 un article qui se retrouvera développé dans La Fin Du Monde, à l'aune de cette publication l'on peut supposer qu'il travaillait à cet ouvrage alors et qu'il souhaitait le publier. C'est bien évidemment la publication de l'ouvrage qui est posthume, peut-être en accord avec quelque décision testamentaire, je n'ai pas la possibilité de le savoir.

[modifier] archive et complément

Paul Vulliaud figure dans le Dictionnaire Universel des traducteurs selon la notice succinte suivante: "Vulliaud Paul (1875-1950) 1. Peintre et érudit français, né à Lyon. Auteur d'ouvrages sur le rosicrucisme, la franc-maçonnerie, le kabbalisme. 2. A traduit du latin: La Couronne Royale(posthume, 1953) du philosophe Salomon Ibn Gabirol dit Avicebron (1020-58)."

Notons que Vulliaud ne figure pas pour avoir traduit des textes de Dante et de Shakespeare lors même qu'il s'agit ici d'un dictionnaire de la traduction: il est préférable pour le clergé intellectuel assis de le cantonner à un domaine spécialisé, celui de l'ésotérisme, on jette ainsi le voile et l'on nie l'aspect universel de sa science, aspect universel qui en fait justement la véracité. Ce que dit Vulliaud de nouveau concernant l'hébraïsme est d'autant plus crédible qu'il se montre capable d'une part certes de bien connaître l'hébreu, l'ésotérisme et Cie et de le prouver, mais aussi et surtout capable de transformer irrémédiablement tout ce qu'il touche en terme de connaissance en pépite de la pensée, c'est ce que prouverait par exemple un recueil de l'ensemble des articles qu'il a pu publier tant sur tel ou tel génie littéraire (Dante, Shakespeare, Pascal...), que sur la peinture (son livre sur Léonard de Vinci prouve sa connaissance en cette matière, livre curieusement occulté à l'heure de la Da Vinci code mania planétaire alors qu'il est l'un des plus éclairant sur ce peintre... cet oubli n'a rien de surprenant, l'ignorance volontaire est galopante...), la situation politique, les Rose-Croix et bien entendu l'hébreu et plus généralement la religion. Bref, j'adjoins ce court paragraphe pour insister à nouveau sur la nécessité de saisir la totalité de sa pensée et non tel ou tel aspect particulier au détriment d'une telle éclairante totalité si méconnue.

Voila une liste d'ouvrages (indisponibles) de PV prise sur Amazon. MLL 8 juin 2006 à 14:17 (CEST)

Histoire et portrait des Rose-croix

Joseph de Maistre, franc-maçon

Suzette Labrousse

Un destin mystique

La pensée ésotérique de Léonard de Vinci. (1945)

Léon Bloy prophète et martyr . (1937)

La légende messianique de Sabataï Zébi. (1936)