Péril en la demeure

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Péril en la demeure est un film français, écrit, dialogué et réalisé par Michel Deville et sorti en 1984. Le scénario est adapté du roman Sur la terre comme au ciel de René Belletto.

Sommaire

[modifier] Synopsis

David Aurphet, un professeur de guitare vaguement paumé se voit sollicité pour donner des cours à Viviane Tombsthay la fille d'un couple très aisé. L'épouse, Julia, poursuit David de ses assiduités. Il succombe facilement. Le couple semble vivre un adultère banal lorsque David reçoit par la poste une cassette vidéo où sont enregistrés ses ébats intimes avec Julia. Il met dans la confidence Edwige qui possède un magnétoscope et habite une maison en vis-à-vis de la demeure des Tombsthay. Dans le même temps, David, victime d'un agresseur, doit son salut à un étrange tueur à gages, Daniel Forest. Celui-ci avoue que sa mission consiste à éliminer Graham Thombsthay et à s'emparer de précieux microfilms. En outre, il met David en garde contre Julia et lui confie un revolver. En l'absence de son mari, Julia invite son amant à son domicile. David arrive. Surprise : Graham est là pour le tuer. David utilise son revolver, Graham s'écroule. Julia conseille à David de disparaître et il trouve refuge chez Edwige. Celle-ci lui montre avec un enregistrement vidéo que c'est Julia qui a tué Graham. Abasourdi, David rentre chez lui où il trouve Daniel, arme au poing. David le tue, cache le cadavre et usurpe son identité avant de partir à la recherche de Viviane.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

Le titre britannique du film est Death in a French Garden (Mort dans un jardin français). Sans aucun rapport avec le titre français, c'est un clin d'œil du distributeur britannique en « réponse » à la sortie française, quelques mois auparavant, du film de Peter Greenaway The Draughtsman's Contract (Le contrat du faiseur d'esquisses) sous le titre : Meurtre dans un jardin anglais !

[modifier] Récompenses

  • Césars 1986 : Meilleur réalisateur, Meilleur montage (Raymonde Guyot)
  • Prix 1986 du Syndicat Français de la Critique

[modifier] Voir aussi