Discuter:Otaku

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A propos du passage:

"Il désigne aujourd'hui (du moins en français) une personne qui se replie sur elle-même et ne vit plus que pour une passion : poupée, culte d'une « idole » (une jeune chanteuse par exemple), ordinateur (nerd), jeu vidéo (hardcore gamer), etc. ":

Il faudrait peut-être ajouter que l'utilisation du terme en français a pas mal évolué. Si l'utilisation décrite ci-dessus existe toujours, on peut aussi noter une nouvelle définition qui devient presque différente, à savoir décrire un simple fanatique de culture japonaise actuelle, notamment dans les domaines du manga, de l'animation et des jeux vidéo. Entre autre exemple, on peut citer un magazine intitulé otaku et qui traîte précisément de culture japonaise... Si ce terme s'est imposé dans la presse commerciale, c'est que son caractère péjoratif s'est largement atténué depuis son apparition, il me semble.

Comment modifier l'article? L'ajout de la 2ème définition sous la première n'est pas adapté. Il faudrait apporter cette précision en fin d'article, mais alors modifier en parallèle la phrase qui est en début.

[modifier] Revert

J'ai supprimé le passage suivant. Il ne me parait apporter aucune information encyclopédique. --Emmanuel 13 février 2006 à 11:04 (CET)

« Dans le jeu Metal Gear Solid Snake rencontre Otacon (qui étais caché dans un casier pendant que Snake se battait avec Gray Fox, et qui a ensuite uriné devant Snake quand il a ouvert la porte du casier car il a entendu du bruit)après une conversation on aprend que Otacon se considère comme un Otakucar il est passioné par les animes de méchas (qui a un raport avec le "Metal Gear") et son nom:Otacon signifie Otaku convention. »

Il semblerai que le terme pejoratif (encore plus ?) de 'otaku' est 'grotaku', c'est de plus en plus courant en France.

note: en termes péjoratif existait Gagabôllien pendant un temps (de 92 à début 2000) et est dernièrement apparu Narutardé (françisation de l'anglais Narutard.)

[modifier] A RAPPROCHER DE

Il me semble que l'otaku, est à prendre dans un sens premier comme extrêmement positif, dont l'image est sans aucun doute le Bernard l'hermite, qui choisit de vivre seul dans un coquillage vide. C'est un mécanisme naturel de défense contre les dangers de la collectivité, qui tend à dépersonnaliser l'individu, à lui retirer son esprit d'indépendance, à le vider de son caractère propre. L'otaku est un insoumis, un héros désirant vivre en paix. L'otaku fou de mangas en est la caricature, la parodie, la contrefaçon, la face commerciale. Le phénomène est beaucoup plus vaste, pas très nouveau, très archaïque et c'est même la spécialité de beaucoup d'artistes et d'écrivains.

Aucune notion de peur, mais la recherche d'un confort, d'une paix sans embrouille, sans aucun conflit nuisible et inutile qui gâche et corrompt l'existence; une recherche de soi...

L'otaku cherche le calme; comprendre à travers son domaine de prédilection, son ou ses hobbies, à quoi peut bien servir l'agitation, le stress, la violence de la société dans laquelle il vit, et, où cette société veut l'entraîner dans de perpétuels combats perdus d'avance, pour des causes le plus souvent hideuses qui ne le concernent pas, et pour lesquelles il ne veut en aucun cas s'engager.

Comme le dit un précepte de sagesse : "Ne rien faire, c'est déjà faire". L'otaku est un sage. Il n'a rien à voir avec une quelconque maladie, addiction ou dérèglement, tout au moins au début de son choix de vie. Mais les dérives, comme tout choix de vie peuvent advenir. L'isolement n'est pas sans danger et comme chacun sait, il n'y a pas pire ennemi que soi-même. Sans doute l'otaku lance t'il un défi à ses monstres intérieurs, pour mieux contrôler un jour, l'extérieur. Ceci n'est pas sans évoquer la quête d'un Graal, du rônin et du chevalier errant.

Nous pouvons être un "otaku", tout en demeurant un être sociable, intelligent, réfléchi et passionné par la vie, sans être dépendant, ou accroc à quoi que ce soit (manga ou autre). L'"otaku" est souvent mue par une volonté d'isolement, comme une quête de sagesse, une retraite pour mieux se détacher de l'évidente aliénation et de l'influence addictive d'une société de consommation où le mensonge est entretenu consciemment par tous; le monde marchand et politique en étant les acteurs de dévastation (anciennement les seigneurs et rois tyranniques); il ne s'agit plus de nécessité, de droit, de liberté. L'otaku a saisi ces aboutissants et pratique une forme d'ascétisme qui échappe forcément à la masse de ceux qui ont perdu toute initiative personnelle au profit d'une collectivité souvent inhumaine et sournoise. L'otaku refuse de devenir machine, c'est la nouvelle forme d'ermitage non religieux pour développer sa force unique intérieure, contre un système d'asservissement, policier, répressif et archi destructeur. Voilà le message de l'otaku.

Il faut rapprocher ce terme d'otaku, d'autres termes français bien connus tels que : Ermite, solitaire, ascète, anachorète, détaché; et des notions un peu plus négatives de : Misanthrope, reclus, sauvage, isolé.

L'image de l'otaku pourrait être aussi celle de Don Quichotte, ce personnage chevaleresque qui rêve d'un monde meilleur et va vivre (dans un livre) ses rêves, dans sa réalité romanesque en s'enfermant dans son idéal. Si Don Quichotte semble être un demeuré en apparence, l'on découvre très vite qu'il dupe les médiocres et les orgueilleux en leur inculquant par le rire (comme un clown), l'humilité, l'humanité, la tendresse, l'amour et la beauté. Il demande aux puissants d'insuffler de hauts objectifs, de grandes idées même inaccessibles et de conserver toujours une noblesse de coeur. Don Quichotte, le solitaire, apparemment fou, est un héros à méditer.

J'aimerai ajouter qu'il y a un besoin d'amour insatisfait ou déçu, chez l'otaku qui a entraîné une réaction vers cet isolement volontaire. Signe d'intelligence; que de chercher à comprendre pourquoi, tous les êtres humains généreux, sont fait d'illusions à perdre coûte que coûte. Seule la solitude et le détachement permettent cette construction intérieure. C'est que l'otaku a une âme, et que son âme a des états dont il faut tenir compte. L'otaku ne vit pas dans l'indifférence.

Voilà mon point de vue, sur ce choix de vie contre la société de consommation et la médiocrité des projets de sociétés toujours plus polluantes et désincarnées.

Je voudrai aussi ajouter que l'architecture des villes n'est pas sans provoquer des réactions sur le comportement. Les ondes de forme de la plupart des buildings et matériaux modernes sont autant de dangereux perturbateurs de nos énergies internes, qui déstructurent l'air que l'on respire.

Un otaku, ermite; écrit du Vendredi 29 février 2008


[modifier] Reportage Beineix

Je me suis permis d'ajouter quelques lignes concernant le "reportage" de m. Beineix. ---Gugu Vendredi 1 septembre à 04:10 (CET)

Ce monsieur aurait dû rester réalisateur de film ennuyeux, il parait qu'il est très bon dans cet emploi, et ne jamais s'essayer au journalisme car son torchon télévisuel est tout sauf objectif et nous (les fans français d'animation) a fait passer pour des malades mentaux. Faire du sensationnel à une heure de grande écoute je le conçoit aisément mais faire passer des cas d'otakisme à la limite de la pathologie sociale pour une expression de la normalité c'est prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages... Il m'avait fallu deux longues années pour faire accepter ma passion par mes parents et mes collègues de travail pour me retrouver grâce à ce sous-réalisateur de série B catalogué du jour au lendemain comme pervers sexuel pour mes collaborateurs et comme psychopathe pro-nazi par mes parents... Et mon cas n'est en rien isolé, ayant eu d'autres témoignages de fans qui ont souffert de cette bouse médiatique.

Tu parles de ce truc? Mister Cola 13 juillet 2007 à 10:10 (CEST)

J'ai lu avec plaisir cet article qui me semble assez équilibré. Concernant les otakus il est très important de savoir ce que sont les otakus au Japon. Ce sont des gens qui ont de gros problème à communiquer, extrèmement introvertis qui se refugient dans un univers virtuel. Il suffit d'aller voir un magasin de mangas a akihabara pour comprendre que le phénomène est assez extrème et à mon avis malsain (et encouragé pour l'aspect commercial de la chose). Le reportage de Beinex ne se veut pas un étude du Japon et se contente de decrire le vie de certains japonais qui certes sont assez particuliers mais pas tous si exceptionnels. J'ai vu ce reportage à sa sortie et n'ai en rien été choqué mais plutot interessé à ce pays. Il faut aussi ouvrir les yeux et voir que au Japon le sexe est vendu comme une baguette de pain (par exemple les phto-book de petites filles de 5 ans ou de SM en vente dans les magasins de BD) et que des jeunes se déguisent en Nazi (il faut savoir que la croix gammée inversée est un symbole bhouddiste utilisée au Japon de facon courante) . C'est la réalité. Dans le reportage de Beinex ce ne sont pas des otakus au sens anime qui sont filmés et le titre otaku me semble mal choisi. Enfin j'ai été très surpris de savoir que un magazine appelé Otaku existe ! Ce terme est très largement péjoratif au Japon. Concernant ton gout pour les la culture japonaise, à mon avis il est très simple d'expliquer que ca n'a rien à voir avec ce reportage, de plus le japon vu de France est toujours mystérieux et véhicule de nombreux clichés. J'ai récement lu un article dans Géo et aussi dans National Géographiques qui sans être aussi extrème que certains passages du reportage de Beinex sont du même accabis genre vous avez vu comment les japonais font des trucs bizarres ...