Orliénas

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Orliénas

Pays	France
Région	Rhône-Alpes
Département	Rhône
Arrondissement	Arrondissement de Lyon
Canton	Canton de Mornant
Code Insee	69148
Code postal	69530
Maire Mandat en cours
Intercommunalité
Latitude Longitude	45° 39′ 35″ Nord 4° 43′ 09″ Est / 45.6597222222, 4.71916666667
Altitude	206 m (mini) – 384 m (maxi)
Superficie	10,42 km²
Population sans doubles comptes	1 976 hab. (1999)
Densité	189 hab./km²

Orliénas est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Ancien village fortifié bâti au IX^e siècle. Il reste des vestiges de remparts, trois anciennes tours et une porte ogivale donnant accès au Castrum. Au temps des romains, le village s'appellait Aurelianum puis Orlenatus (dans le cartulaire de Savigny). Appelé aussi "Orliénas les eaux" à partir du XVIII^e siècle par la découverte d'eaux aux propriétés curatives en 1766. Ces eaux, très prisées, soignaient essentiellement des maladies de peau ou les problèmes digestifs, ainsi que l'attestent de nombreux témoignages de guérisons quasi miraculeuses. Leurs propriétés sont d'ailleurs intactes, mais le faible débit en interdit la consommation, le produit étant beaucoup trop concentré.

[modifier] La Fontaine d’Orliénas

Permets, pour varier mes chants O ma sublime République Que s’absente à la politique Pour cueillir une fleur des champs Tour à tour poète ou soldat Je voue à ta simple manière Ma tête, mon cœur et mes bras Ornée d’une fleur printanière Ma boutonnière Je prends aujourd’hui pour bannière La Fontaine d’Orliénas, La Fontaine d’Orliénas

Là, dans un simple et beau vallon Accourt la jeunesse rurale Pour savourer l’eau minérale Ce lieu vaut un royal salon Les fauteuils, les riches sofas, Sont de vastes gazons de terre Le dimanche, redoublant le pas Des amours, la troupe légère Vient tributaire Proclamer, peuple de Cythère, La Fontaine d’Orliénas, La Fontaine d’Orliénas

L’amour, ce maître de nos sens, N’est pas fier envers ses ouailles A travers ces vertes broussailles Chacun lui brûle son encens Cette jeunesse ne craint pas Que la Parque tranche sa trame On y fait de frugal repas On y vient déclarer sa flamme Choisir sa femme Car c’est le medecin de l’âme La Fontaine d’Orliénas, La Fontaine d’Orliénas

La foule accourt à tout instant Vers ces eaux minérales vulgaires Tous ces gens sont-ils poitrinaires ? Non, c’est qu’ils sont tous bien portants La jeune fille aux frais appâts Y dit tout ce qu’elle y pense Animée de joyeux ébats Bientôt le violon commence Et en cadence L’on transforme en salle de danse; La Fontaine d’Orliénas, La Fontaine d’Orliénas

Aux eaux de Bade et de Vichy Aux eaux d’Aix et de Charbonnières C’est un monde aux fines manières Aux dos souples et toujours fléchis Ici point de ces petits pas On y parle comme l’on pense Point de gens Catarrheux et gras Ni de princes à grosses dépenses A large panse Car elle n’a pas de pair en France La Fontaine d’Orliénas, La Fontaine d’Orliénas

Si le Bon Dieu du Paradis Un jour fatigué des louanges Que lui prodiguent ses saints anges ? Désertait ses divins lambris Quel pays pourrait ici bas Lui donner de la jouissance ? Prendrait-il pour ses ébats Paris, capitale de la France ? Non, moi je pense Qu’il prendrait pour sa résidence La Fontaine d’Orliénas, La Fontaine d’Orliénas

[modifier] Administration

Période		Identité
Liste des maires successifs
mars 2001		Jean-Charles Monnet
mars 1992	Mars 1997	François Lépine
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])
1962	1968	1975	1982	1990	1999	2007
886	984	1184	1482	1617	1976	en cours
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Les habitants d'Orliénas sont les Orliénasiens (sobriquet : les Torsche-Bugnes).

[modifier] Lieux et monuments

Ancien prieuré fondé par les Bénédictins de l'abbaye d'Ainay. Son ancienne église fortifiée (au 4^e angle des remparts) s'est écroulée en 1868 et a été remplacée par l'église actuelle inaugurée en 1873. Son clocher de couleur or est facilement reconnaissable. A l'angle d'une vielle maison de la rue noire on peut voir une madonne du 16^e siècle. La plaque au-dessus indique que réciter un pater et un ave devant cette statue donne quarante jours de pardon.

Vestige de l'ancienne voie ferrée "Fourvière Ouest Lyonnais" avec la gare du Violon.