Ordre du Croissant (Maison capétienne d'Anjou-Sicile)

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Un premier ordre du Croissant fut créé à Messine, en 1268, par Charles d'Anjou, frère du roi de France Louis IX, en mémoire de la bataille du lac Ficin, dans la plaine de Tagliacozzo, près de l'Aquila, où il vainquit et fit prisonnier Conradin, petit-fils de l'empereur Frédéric II.

Il le conféra aux gentilshommes et princes allemands qui l'avaient secondé dans cette guerre, et à plusieurs autres seigneurs qu'il désirait attacher à sa cause.

Les chevaliers devaient justifier de quatre degrés de noblesse du côté paternel. Cet ordre subsista peu de temps et fut remplacé par l'ordre de l'Étoile.


Le second ordre du croissant, totalement dsitinct du précédent, fut fondé en 1448 à Angers par René d'Anjou dit le Bon, roi de Sicile et de Jérusalem, en l'honneur de saint Maurice.

On comptait parmi les membres de ce nouvel Ordre des personnages importants comme le Duc de Milan Francesco Sforza ou encore le Comte de Vaudémont Ferry II de Lorraine .

Les trente-six chevaliers formant l'ordre portaient un manteau de velours rouge cramoisi doublé de satin blanc, un mantelet de velours blanc, et un habit long de même couleur, sur le côté droit duquel était cousu un croissant d'or. Sur ce croissant était gravé le mot « LOZ. »

Le collier de l'ordre était fait d'une chaîne d'or à trois rangs, à laquelle était suspendu, par trois cahînettes d'or, un croissant d'or également. On reconnaissait la valeur et la générosité des chevaliers, aux ferrets d'aiguillette d'or, correspondant au nombre de batailles ou sièges au cours desquels ils avaient combattu.

[modifier] Sources

  • Palliot, La Vraye et Parfaite Science des Armoiries, 1660
  • Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des ordres de chevalerie, 1860


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