Wikipédia:Oracle/Archives/Cinéma

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[modifier] Un titre de film espagnol

Bonjours, je cherche un titre de film espagnole, ou l'héroïne fait visiter des appartements pour les louer.

Un jour dans l'un d'eux, un cadavre travers le plafond. Elle découvre alors une grosse fortune en liquide dans l'appartement du mort (une fortune gagné au loto). S'en suit une embrouille avec le voisinage... puis je vais pas tout raconter non plus :D ~ þayo ♪♫ 9 août 2005 à 23:47 (CEST)

Il s'agit de « La Comunidad », film d'Álex de la Iglesia, sorti en France sous le nom « Mes chers voisins ». — Poulpy 10 août 2005 à 11:00 (CEST)
Cool, merci beacoup. ~ þayo ♪♫ 10 août 2005 à 13:40 (CEST)

[modifier] Film sans titre

bonjour à tous,

je recherche le titre d'un film asiatique. Trois histoires d'amour le compose, trois hommes qui à mon souvenir aiment la même femme. IL s'agit d'une chanteuse de pop japonaise, avec un style mini jupe et cheveux roses. L'un des trois hommes -ce qu'on pourrait appeler un agent municipal travaillant sur une déviation- apprend l'accident dont est victime la chanteuse. Celle-ci semble être devenue aveugle. Un journaliste va la retrouver dans une maison au bord de la mer...

Mes souvenirs me trompent peut-être avec des morceaux de Dolls, donc je fais appel à vos connaissances pour remettre un titre sur ce film. (pour les nantais, je crois que ce film est passé au katorza ou au regretté appollo.)

merci d'avance! emlyn 15 août 2005 à 11:01 (CEST)

The Killer de John Woo raconte l'histoire d'un tueur qui se sent responsable de l'accident ayant rendu une chanteuse aveugle. Il y a aussi un flic (donc agent municipal puisque c'est à Hong-kong) et une maison au bord de mer. Pour l'anecdocte, il s'agit d'un remake du Samouraï de Melville


Merci beaucoup ! emlyn 19 août 2005 à 09:30 (CEST)

[modifier] Vieux souvenir de film avec la mort et des bougies

VOilà, je ne me souviens pas du titre du film ni du nom du réalisateur. Je l'ai vu à 10-11 ans (ciné club) et ça m'a marqué mais... C'est peut-être du Buñuel. Ou du Tourneur ? Non sans doute pas du Tourneur. Dans le film, on voit la mort (Mme Lamort) qui est peut-être un mec d'ailleurs, qui possède une énorme collections de bougies allumées : chaque fois qu'elle en éteint une, c'est une vie qui s'arrête. Il y a des négociations. Le héros meurt en mangeant, je crois, un poulet, car il avait trop faim. Je pense que ça se passe au mexique pendant le fête des morts. Une idée, quelqu'un ? (->Jn) *

Je pense qu'il s'agit de « Macario », film mexicain de Roberto Gavaldón (1960). Il me semble que la scène des bougies se retrouve déjà dans le film « Der Müde Tod » (traduit en France par « Les trois lumières ») de Fritz Lang (1921). — Poulpy 23 août 2005 à 15:16 (CEST)
C'est Macario, exactement ! Et il mangeait de la dinde, pas du poulet. Pas de DVD apparemment, dommage. En tout cas merci ! (->Jn) *

[modifier] C'est où, ça ?

Cette image — tirée du film Kingdom of Heaven — est censée représenter le château de Kérak (al-Karak) en Jordanie mais comme le film a été tourné au Maroc je suppose que c'est plutôt là-bas que le vrai château se trouve. Quelqu'un reconnaîtrait-il cet endroit ? Merci.
Oxag อ๊อกซัก 25 août 2005 à 10:23 (CEST)

Oui c'est la maison de mon jardinier XD GôTô #4 [+] 25 août 2005 à 10:25 (CEST)
Si tu parles du Kingdom of heaven de Ridley Scott, il y a fort à parier que ce château n'existe pas. Sûrement une image de synthèse ou du mat painting. (C'est un peu comme si tu demandais où se trouve la cité de Minath Tirith en pointant du doigt une image tirée de Lord of the Ring ;)) Julio 25 août 2005 à 10:53 (CEST)

%#grrr de conflit de modifications
Vu qu'il y a plus de 800 effets spéciaux, je ne suis pas sur que ce château existe !

Oui, il s'agit bien du Kingdom of Heaven de Ridley Scott. J'ai bien pensé aux effets spéciaux mais ce qui me fait tiquer c'est qu'on voit des montagnes au loin. Comme je ne crois pas qu'on puisse voir de telles montagnes depuis le vrai site de Kérak je me suis dit que quitte à faire une image de synthèse on aurait pu la faire réaliste. Et si elle n'est pas réaliste — par rapport à Kérak — c'est peut-être qu'il s'agit d'un véritable site, probablement marocain. Les montagnes du fond seraient l'Atlas. Mais je ne suis, évidemment, sûr de rien ; il pourrait très bien s'agir d'une incompétence hollywoodienne.
Oxag อ๊อกซัก 25 août 2005 à 11:14 (CEST)

Je propose d'envoyer quelqu'un sur le lieux de tournage...

Je penche aussi pour du mate painting, d'autant que je me souviens avoir remarqué qu'on ne voyait jamais les personnages pénétrer dans le château, et que les scènes sensées se dérouler à l'intérieur faisaient très "décor de studio". Strato 29 août 2005 à 19:10 (CEST)

Bonjour le film a été tourné en grande partie à Essaouira au Maroc ou les reste de fortifications ont fournie de belles bases pour les décors qui ont été construits dessus .Un ami habitant dans cette station balnaire très à la mode a eu la chance d'etre pris pour etre figurant . mais il ne m'as pas donné le détail des scènes tournées ailleurs , mais l'équipe de tournage au complet est restée six ou sept mois sur place. stfrad29/08/05


[modifier] Pourquoi y a t il moins de films en VO en banlieue/province ?

Voila je me pose la question parce que pour le boulot j'ai du déménager en province il y a quelques mois, et j'ai eu quelques déconvenues niveau cinéma. Même si j'ai quand même acces à certains films en VO, il restent quelques films que je ne peux pas aller voir en vo. (Quand j'étais en banlieue je trouvais ça dommage mais j'allais à paris, maitenant c'est un peu plus long et plus couteux d'y aller ^^) Alors je me demandais pourquoi cette différence ? il me semble que les banlieusard et les provinciaux sont pas si différent que ça des parisiens, doit bien y en avoir qui aiment la vo alors pourquoi eux n'y ont pas droit ? 194.51.60.105

Je pense que, tout simplement, les amateurs de VO sont minoritaires en France : pour qu'une projection de film en VO soit rentable, il faut donc certainement une plus grande concentration de personnes, ce qui ne peut se produire que dans les grandes villes.
Il me semble que toutes les grandes villes de France possèdent au moins un cinéma qui passe de la VO. A Paris, il y a beaucoup de monde (vraiment plus, avec des transports en commun permettant de toucher un nombre de personnes encore plus large), donc il y a plus de cinémas qui passent de la VO. Et encore, au total on trouve là encore plus de VF que de VO.
Il est possible — possible, seulement — que Paris (et sa proche banlieue) abrite en proportion plus de gens intéressés par la VO qu'ailleurs pour des raisons socio-professionelles diverses, mais je pense néanmoins que c'est la taille du marché qui crée l'offre. Comme toujours, finalement. :) — Poulpy 17 août 2005 à 11:40 (CEST)


Imaginons que 10% des parisiens s'intéressent aux films en VO... ça ferait quelque chose comme 200 000 personnes (sans compter les gens qui habitent en banlieue mais viennent à Paris lorsqu'ils veulent voir de la VO). Dans une ville moyenne de province comme Tarbes, ça ne fait plus que 5 000 personnes ! Difficile de se résoudre à organiser des séances juste pour ce public potentiel je suppose. Je dirais - sans l'aide d'aucune étude cependant - que d'une part la VO n'est rentable que lorsque le public du cinéma est très étendu, et que d'autre part, la VO attire la VO : à force de s'en faire servir, les parisiens y ont pris goût (et donc, les salles de cinéma aussi)... j'en connais beaucoup qui disent "je ne vais voir les films qu'en VO", et du coup, la VO en est venue à faire partie de la "culture parisienne" ! Quelque chose du genre... (->Jn) *
Je peux me tromper, mais la culture de la VO est aussi pas mal répandu chez les étudiants (ça doit être une question d'emploi du temps, je suppose, les étudiants pouvant aller plus au cinéma et à des tarifs moins élevés) : du coup, il devrait y avoir plus de films en VO dans les villes étudiantes. Je me demande si l'apparition du DVD comme support de masse pourrait avoir changé quelque chose. — Poulpy 17 août 2005 à 11:51 (CEST)
Avec le DVD je connais plein de gens qui ne supportent plus la VF, y compris pour les séries télé par exemple. Pour les étudiants, je pense aussi que tu n'as pas tort, mais pareil, je dis ça d'instinct, j'ai pas de preuves ;-) (->Jn) *


je comprends toutes vos réponses mais j'ai du mal qd meme à voir pourquoi ils ne proposent pas les films en partageant les horaires entre vo et vf (genre 80% de vf, mais possible qd meme en vo) donc je crois que je vais avoir une deuxieme question : combien coute de faire un tirage de film ? (enfin de fabriquer la bobine que le cinoche va nous passer)

Je ne connais pas le prix, mais j'imagine que ça taxe à mort. Et du point de vue rentabilité, autant prendre une bobine en VF et la projeter au plus grand monde que d'acquérir une deuxième bobine en VO et prendre le risque que la séance ne soit pas remplie au maximum. Après tout, les gens qui n'aiment pas la VO, qui n'ont pas le choix et ne viendront pas sont moins nombreux que tous les autres.
Sauf si le cinéma s'est proclamé « d'art et d'essai », bien sûr. Mais c'est après tout un argument commercial pour se démarquer de la concurence.
Certes, toutes ces considérations sont bien éloignée de l'Art, mais j'imagine qu'un gérant de cinéma est bien obligé de se les poser... — Poulpy 17 août 2005 à 12:45 (CEST)
bah un ciné d'art et d'essai de passeras pas films trop "commerciaux" parce que justement ça rentre pas dans la case art et essai ^^ (bon bah il me reste plusieurs solutions : le train, la patience ou l'illégalité si je comprends bien :'( )194.51.60.105 17 août 2005 à 14:08 (CEST)
Ce ne sont pas les cinémas qui paient la fabrication de la bobine ! Et même (infos que je vais vérifier assez vite auprès d'un specialiste de ma connaissance), la location des bobines n'est pas payante pour les salles, c'est l'exploitation, en fonction du nombre d'entrées, qui est payante... Résultat, les salles ne choisissent pas totalement leurs films : Si tel distributeur tire 200 copies d'un nouveau film et que 500 salles veulent ce film, ce sont les 200 plus rentables qui en profiteront en premier, c'est pour ça que beaucoup de films sortent en province après être sortis en ville. On peut imaginer que les distributeurs ont une part de responsabilité dans le manque de VO pour les petites salles (->Jn) *
interressantes ces infos, ça dois répondre à ma question : pourquoi une telle différence : c'est la faute au distributeurs ^^ (par contre l'autre je serais qd meme curieuse de savoir le prix ) 194.51.60.105 17 août 2005 à 14:11 (CEST)
On peut aussi dire, sans doute, que la faute incombe au marché lui-même : en imposant aux provinciaux la VF, le marché (les salles ou les distributeurs, enfin quelques soient les responsabilités, le résultat est là) habitue ce public à cette manière de consommer le cinéma et donc, crée un public peu exigeant sur ce point ce qui le force à persister dans cette voie... C'est le serpent qui se mord la queue.
De plus, les distributeurs sont souvent des exploitants de salles, eux-mêmes ou par des filiales (UGC...) qui retardent la location des bobines de VO aux salles art et essai pour que celles-ci ne concurrencent pas leur diffusion VF. C'est le cas notamment pour les films US à (assez) gros budgets ou assurés d'un certain succès (Woody Allen...). Dans le cas des blockbusters, les multiplexes n'hésitent pas à programmer (par exemple le Seigneur des Anneaux ou Star Wars) en VF et en VO, avec impossibilité d'avoir la VO avant 2 ou 3 semaines d'exploitation; ceci prive ces films d'une partie de leur public et renforce les réticences des salles à proposer un film en VO déjà un peu daté, sachant qu'ils ne feront pas le plein. Si vous passez par Nancy ou Metz, lisez l'édito du journal du cinéma le Caméo, il y aura certainement un coup de gueule. Chris93 17 août 2005 à 19:58 (CEST)
ça vaudrait le coup de créer un article sur le fonctionnement de l'exploitation des films et sur son incidence sur le cinéma et sur le public... Au fond je me rends compte que rien de tout ça n'est très transparent. Je n'ai pas réussi à joindre le gars que je connais et qui s'y connaît pour l'instant. (->Jn) *

Je trouve assez étonnante cette discussion, car personnellement quand je vais au cinéma « parlant », je préfère de loin qu'il me parle dans une langue que je comprenne. Spedona 18 août 2005 à 14:11 (CEST)

J'habite à Bonn et trouverais bien agréable de pouvoir voir les films français en VO :-) — Régis Lachaume 22 août 2005 à 13:35 (CEST)
Disons que c'est juste une discussion sur le pourquoi du comment de la faible présence de la VO et arrêtons-nous là. Inutile de se lancer sur les avantages comparés de la VO et de la VF (personnellement, je préfère la VO : c'est une préférence, pas un jugement de valeur). — Poulpy 18 août 2005 à 14:28 (CEST)
Parisien ! :-) (->Jn) *
je crois que je vais en rajouter un peu (pour expliquer), si je vais au musée et que j'ai le choix entre une expo d'oeuvres originales et la meme expo avec les oeuvres refaites par des copistes (avec des différences) bah j'irais voir les oeuvres originales. la c'est pareil au ciné je prefere le film tel qu'il a été voulu par le réalisateur/metteur en scene plutot qu'un remake. (et que j'apprécie peu le propension du doublage a coller des voix stéréotypées, genre un fille un peu stupide mais avec voix normale se retrouveras avec une voix de caricature d'idiote). Et parce qu'il y a parfois des trucs peu traduisibles, j'ai souvenir d'un film anglophone où un personnage parlait anglais avec un accent français à couper au couteau (ce qui a beaucoup fait rire la salle) et bien je me demande si en vf ils ont pu rendre quelques chose comme ça (ils ont forcement du changer le sens profond, sauf a faire des notes de bas de pages, mais au ciné ça se fait pas)
quand à comprendre, j'ai peut être de la chance mais je sais lire sans déchiffrer et en 2/3 films j'ai pris l'habitude des sous titres, donc ça ne me pose aucun probleme (alors que qd c'est doublé je tique tjs sur des trucs du genre "je vais en cours de français a +" et la tu vois le perso étudier la littérature anglo saxonne, ou alors un perso montre le W en disant que guerre ça commence par un G ... vive la cohérence ^^ c'est pas grand chose je le reconnais mais ça fait sortir de l'ambiance )
maitenant je ne trouve rien d'étonnant à ce qu'on aille voir un film en vf, c'est une question de gout et d'habitudes (lire n'est pas toujours agréable pour certains, et aller au ciné doit rester un moment de plaisir pas un pensum). voila voila si votre commentaire était pour comprendre ^^ (bon si c'était pour me/nous traiter d'extra terrestre et bien ... ben c'est pas grave, ce serais pas la 1ere fois, mais c'est pas gentil gentil :p) 194.51.60.105 18 août 2005 à 15:00 (CEST)
En fait, je pense que les commentaires, c'était juste pour conchier les parisiens/l'élite/la France d'en haut. :) — Poulpy 18 août 2005 à 15:05 (CEST)
oh tout de suite les grands mots ! :D 194.51.60.105 18 août 2005 à 15:25 (CEST)
Je pense aussi que la VF a tendance à surjouer, à caricaturer,... Je n'ai plus l'habitude, d'ailleurs, je ne supporte plus la VF, même bien faite, à une exception : les trucs que j'ai d'abord connu en VO, y compris quand ils ridiculisent l'oeuvre d'origine, comme les séries Magnum, Starsky et Hutch, etc. Ma VO préféré, c'est "48 heures" avec Nick Nolte et Eddy Murphy, rempli d'un argot complètement inventé et délirant. Mais dans l'ensemble, je suis plutôt "parisien" ;-) (->Jn) *

Voici une synthèse personnelles des arguments pro/contre VO/VF, issue de nombreuses années de cinéphagie cinéphilique, constatations et discussions :

  • Pro VO : plus proche de ce que les créateurs (metteurs en scène et producteurs, ne jamais les oublier ceux-là !) voulaient de l'œuvre.
  • Contre VO : gâche énormément le plaisir de l'image par empiètement sur celle-ci et par la nécessité de consacrer une partie de l'énergie visuelle à la lecture au détriment de l'image ; nécessite généralement une bonne maîtrise de la lecture rapide ;le contenu des sous-titre est généralement moins riche que le texte prononcé. Cas particuliers de la très grande majorité des films italiens jusqu'aux années 1990 : ils sont tous post-synchronisés pour des raisons réglementaires, et souvent très mal, n'importe quel doublage étranger est alors préférable.
  • Pro VF : facilité de compréhension, et la qualité des doublages (au moins en France) s'est considérablement améliorée depuis une dizaine d'année
  • Contre VF : on perd nécessairement une partie de l'œuvre originale, ne serait-ce que la musique de la langue.

Il n'y a donc pas de position qui soit bonne ou mauvaise, c'est une question de circonstances et d'exploitation. Et il y a des contre-exemples à tous les points de vue. Le principal est d'aimer le cinéma et d'être curieux avec le minimum d'a priori, à quelque égard que ce soit. Et d'exiger des distributeurs et exploitants d'avoir le choix !! Vincent alias Fourvin (Discuter) 19 août 2005 à 03:17 (CEST) (qui préfère très souvent la VO !)


Pour faire le point. Il y a plus de copies en V.O/habitants à Paris pour deux raisons principales :

  1. Le nombre d'écrans par films est plus important, il y a donc une niche pour les copies en V.O. Dans une petite ville de province avec un ou deux écrans par film, la question d'une copie en VO ne se pose pas. Cela commence à être interessant à partir de 4 écrans par film.
  2. Les CSP supérieures sont proportionellement plus nombreuses en île de France qu'en Province. Les CSP sup sont le coeur de cible du public des VO.

A propos de la distribution et des exploitants:

  • tirer une copie coûte cher au distributeur. Pour des raisons économiques il est impossible de distribuer deux copies d'un même film pour un écran, sauf cas exeptionels comme par exmeple un Pixar ou un Ghibli qui sont parfois exploités en VF la journée et en VO le soir.
  • certain films souffrent d'un manque de copies. C'est le cas de nombreux films étrangers qui font réaliser moins de 10 000 spectateurs France. Toutes les copies (1 à 5 copies) sont en VO. Dans ce cas les films sortent à Paris avant de tourner en province car c'est à Paris qu'ils trouvent une couverture médiatique. Attention à ne pas confpndre avec les sorties techniques. Une sortie technique concerne un film (le plus souvent américain) dont le distributeur effectue une sortie technique sur Paris (une copie, un écran, une semaine) afin d'être film de cinéma et être vendu comme tel aux télés. Dans le cas d'une sortie technique le nombre de sepctateurs n'a aucune importance.
  • pour les exploitants de salle il y a un surcoût pour un film en première semaine. Cela explique que certaines salle art et essais prefère exploiter une copie en deuxième semaine voir un mois aprés la sortie. Cette baisse du coût pour l'exploitant permet au distributeur de tirer moins de copie et donc de redistribuer des copies qui ont été rétirée des multiplexs aprés la première semaine. Les films très attendus comme Star Wars sont plus chers pour l'exploitant que les autres. La pratique des spectateurs qui vont de plus voir un film en première semaine (on parle aujourd'hui de films jetables car la durée d'exploitation des films est de plus en plus réduite) rend de plus en difficile la situation des petites salles qui n'ont pas les moyens de se payer un film en première semaine.
  • les exploitants font leur programation plusieurs mois avant la sortie des films. Le distributeur tire des copies en fonction des commandes ce qui permet à toutes les salles ayant programmé le film en première semaine d'en profiter. En cas de succés, le distributeur peu être amené à tirer des copies supllémùentaires.
  • les salles de cinéma fonctionnent avec une billéterie CNC (sauf quelques salles qui programment des vieux films ou des films hors circuit). Cette billeterie permet de retribuer le distributeur et les ayants droits en fonction des entrées du film. Les exploitants payent en plus une location des bobines qui varie selon les films et la proximité de la sortie nationale.
  • une salle ne se déclare pas art et essai. Il s'agit d'un label attribué par le CNC et qui oblige à remplir un cahier des charges (quota de films labélisés par le CNC).
  • je ne connais pas de cas ou la VO d'un blockbooster dont les copies en VO serait l'exclusivité des multiplexes. C'est une question de rentabilité pour les exploitants plus modestes qui ne souhaitent pas payer plein pot une copie en première (voir deuxième) semaine.

Petrusbarbygere 19 août 2005 à 11:03 (CEST)

wahouu plein d'infos interressantes ^^ merci beaucoup 194.51.60.105 19 août 2005 à 11:52 (CEST)
Un argument en plus pour la VF (en général je susi plutot VO mais bon...) : on peut voir le visage de l'acteur au moment ou il dit son texte. Et ça c'est quand même important. --Markadet 19 août 2005 à 19:41 (CEST)
Remarque que c'est aussi le cas si l'on a pas besoin de lire les sous-titres ;) - Deelight 19 août 2005 à 19:52:10 (CEST)

J'avais oublié un cas particulier : certaines salles de province ne diffusent que des films en V.O. (les films français y sont diffusés en VF sous-titré anglais. c'est le cas par exemple pour la salle de Val-Thorens. La présence de nombreux étrangers à Paris favorise aussi les films en V.O. Petrusbarbygere 20 août 2005 à 03:51 (CEST)

et pour le HS je dirais que quand on a prit l'habitude de regarder les films en V.O. On apprend à regarder l'image et plus trop les sous-titres. Petrusbarbygere 20 août 2005 à 03:54 (CEST)

À Montpellier, les Cinémas Diagonal (d'art et d'essai) parviennent à diffuser aussi des films blockbusters en VO grâce à un accord avec Gaumont. Voir l'article. sebjd 21 août 2005 à 13:50 (CEST)

Je suis un intégriste fanatique de la VO, donc pas neutre du tout sur la question. Je recopie ici un petit récapitulatif des avantages de la VO tels que je les perçois et que j'avais déjà présenté lors d'une précédente discussion [1]:

  • le doublage ne respecte pas l'œuvre originale : ni le travail du dialoguiste (la post synchronisation impose de revoir parfois radicalement le texte), ni le travail de l'ingénieur du son (le mixage est souvent différent) ni surtout le travail de l'acteur ;
  • le doublage ne permet pas de se concentrer sur l'œuvre : quand un acteur change de "voix" à chaque long métrage ou se voit affubler un doubleur connu ou une voix qui n'a rien à voir avec son physique, c'est très perturbant... et je ne parle pas des post-synchronisation râtées... ;
  • le doublage ampute le film de sa dimension culturelle et par conséquent ne respecte pas la culture de ceux qui l'ont créé : même si on ne la comprend pas, une langue à une musique et voir par exemple un film asiatique doublé change radicalement son ambiance ;
  • certains dialogues sont intraduisibles mais restent compréhensibles (ou du moins l'effet recherché reste perceptible) en VOST alors qu'ils passent complètement à la trappe en VF ;
  • le doublage ne favorise pas l'apprentissage des langues étrangères : et il ne s'agit pas que de l'anglais ! le fait d'être exposé à d'autres langues élargit le spectre des fréquences auxquelles l'oreille est sensible et simplifie la compréhension et la reproduction d'idiomes étrangers ;
  • en France, en province, il est bien souvent impossible de voir un film au cinéma en VO alors que tous les professeurs de langue s'accordent sur le fait que c'est un vecteur d'apprentissage exceptionnel (et une motivation supplémentaire) ;
  • même sur le câble et le satellite, les diffusions en VO sont très largement minoritaires alors que la technologie permet depuis très longtemps de diffuser simultanément plusieurs bandes sons ;
  • puisqu'on parle du DVD, de très nombreux DVD n'offrent pas le choix de la VO, et quant à parler des sous-titres malentendants sur les films français, c'est encore plus rares (mais là c'est un peu hors sujet) ;
  • le parti pris du doublage handicape les productions indépendantes et favorise les produits les plus commerciaux qui ont les moyens de s'offrir un doublage de qualité alors que les premiers souffriront plus.

Je suis très attaché au français (même si je le maltraite trop) mais on ne défend pas une langue et une culture en s'enfermant chez soi et en refusant de parler aux autres... Le doublage, ce n'est pas seulement de la paresse intellectuelle, c'est imposer un nivellement par le bas et dénigrer l'ouverture sur le monde. Emmanuel 8 fev 2005 à 12:18 (CET)

Je suis aussi d'accord sur le point de vue qu'un film doublé s'éloigne souvent de la VO. Le doublage rendra le film plus mauvais ou parfois meilleur que l'original comme ce fut le cas de la série Starsky et Hutch qui eut un fabuleux succès grace au doublage qui améliorait la série. Bref un film doublé n'a souvent rien à voir avec l'original.Phivdw 26 Aout 2005 à 11:06(CEST)