Omar Bongo Ondimba

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Omar Bongo et George W. Bush.
Omar Bongo et George W. Bush.

Omar Bongo Ondimba (30 décembre 1935, Bongoville [1]) est depuis 1967 le second président de la République gabonaise.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né sous le nom d'Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935 à Lewai, maintenant rebaptisée Bongoville, dans la province du Haut-Ogooué. Il fit ses études primaires et secondaires au Congo, puis après son service militaire, il rejoignit d'abord les services secrets français puis l'entourage de Léon Mba futur président du Gabon et travailla comme commis des postes.

Après l'indépendance en 1960 il fut son vice-président et bras-droit avant de lui succéder après sa mort en 1967. En 1968, il fonde le Parti démocratique gabonais socle du monopartisme jusqu'en 1990.

En 1973, il se convertit à l'islam et devient El Hadj Omar Bongo. Pour certains, cette conversion n'est qu'un moyen de se faire bien voir des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, en majorité musulmans, le Gabon étant producteur de pétrole. En 1990, Bongo est poussé à organiser une conférence nationale à l'issue de laquelle il accepte la restauration du multipartisme. Il adosse le nom de son père au sien et devient donc en 2004 Omar Bongo Ondimba.

Omar Bongo Ondimba durant toute sa présidence (40 ans en 2007) dirige le pays de façon très directe, monopartisme où multipartisme important peu.

Omar Bongo Ondimba a été réélu le 27 novembre 2005 avec 79,18 % des suffrages selon les résultats officiels. L’opposition avec à sa tête Pierre Mamboundou a dénoncé des fraudes massives, constatées lors du scrutin. Il est encore aujourd'hui son principal opposant.

[modifier] Anecdote

Selon un article du New York Times du 9 novembre 2005, il aurait versé, en 2003, 9 millions de dollars US sur le compte d'une compagnie de Jack Abramoff, un lobbyiste américain, afin que celui-ci lui arrange un entretien avec le président des États-Unis George W. Bush. Il déclara quelques jours plus tard que cela était un « mensonge grossier » et qu'il allait porter plainte. Aucun aboutissement à cette déclaration.

Son fils, Ali Bongo Ondimba, est ministre de la Défense du Gabon depuis 1999.

Avec les élections législatives de 2006, Omar Bongo Ondimba a une majorité de près de 90 députés pour réaliser le projet pour lequel il a été élu en novembre 2005.

Omar Bongo a rebaptisé sa ville de naissance Bongoville, et a donné son nom à une université gabonaise : l'université Omar Bongo.

Nicolas Sarkozy a rencontré Omar Bongo à l'occasion de la campagne présidentielle pour selon lui recueillir les bons conseils d'un homme d'expérience. Omar Bongo a aussi rencontré François Bayrou ainsi que Jean-Marie Le Pen

A peine élu, le nouveau président français appelait Omar Bongo pour le remercier de "ses bons conseils", puis le recevait à l'Elysée[2] et ordonnait à tout son gouvernement de passer saluer le doyen[3] des "amis de la France". Deux mois plus tard, l'amitié entre Nicolas Sarkozy et Omar Bongo[4] se confirme puisque c'est Libreville que le président français choisit pour clore sa première tournée africaine, le 27 juillet 2007. Il n'arrive pas les mains vides, puisqu'il a obtenu, la semaine précédente, un accord jamais vu[5] du Club de Paris qui allège d'au moins 15% la dette gabonaise.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Omar Bongo.

[modifier] Notes et références

Françafrique_(livre)
[Biens mal acquis http://www.ccfd.asso.fr/ewb_pages/d/doc_1006.php]