Olivier Le Fèvre d'Ormesson

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Olivier Le Fèvre d'Ormesson - 28 décembre 1616 - 4 novembre 1686.

Il est l'un des membres les plus illustres de cette grande famille française.

Olivier, Seigneur d'Ormesson et d'Amboile, (dit également Olivier III) est le fils d'André d'Ormesson (1577-1665), qui mourut doyen du Conseil d'état en 1665, et d'Anne le Prévost, issue d'une lignée de magistrats. Il avait épousé Marie de Fourcy, fille d'Henri, seigneur de Chesy, président de la cour des comptes et de Marie de la Grange-Trianon.

Conseiller au parlement en 1636, maître des requêtes au Conseil d'État en 1643, adjoint à l'intendant de Paris en 1650, intendant en Picardie en 1656 puis d'Amiens et de Soissons en 1662, juge et rapporteur au célèbre procès Fouquet en 1662.

Son impartialité au cours du procès de Nicolas Fouquet, dont il sauva la tête, démontant le complot qui avait été dressé contre Fouquet par le juge Guillaume de Lamoignon de Malsherbe à la demande du conseil du roi, et refusant une peine de mort à l'encontre de Fouquet lui valut une disgrâce durable. Il se retire alors dans ses terres ; au chateau d'Ormesson il y reçut Madame de Sévigné, Racine, Boileau, La Fontaine, Bossuet, Bourdaloue, Le Nôtre à qui l'on doit le dessin du parc à la demande d'Olivier III, Lebrun (qui écrivit avec Lamoignon un traité de l'Art des jardins). Olivier d'Ormesson laisse à sa mort plus d’un million de livres.

Auteur de ’’Mémoires’’, commencés en 1643[1], il écrit avec un autre magistrat, Guillaume de Lamoignon, un ouvrage : L'art d'orner les jardins. Il fut apparenté à Mme de Sévigné et ils se vouèrent une estime réciproque.

[modifier] Bibliographie

  • Jean-François Solnon, Les Ormesson, au plaisir de l'Etat, Paris, Fayard, 1992
  • Voir aussi les nombreux ouvrages sur Fouquet.

[modifier] Références

  1. Olivier Lefèvre d'Ormesson, "Le Journal", publié par A. Chéruel, Paris, 1860-1861, T I et TII (1661-1672)