Olivet (rivière)

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Olivet
Photo bienvenue - Merci
Longueur 14,6 km
Débit moyen 0,396 m3.s-1
mesurés à Beaumont-Village
Surface du bassin 75,5 km2
Régime pluvial
Se jette dans l' Indrois
Bassin collecteur la Loire
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

L' Olivet est une rivière française qui coule dans le département d' Indre-et-Loire (37). C'est un affluent de l' Indrois en rive droite, donc un sous-affluent de la Loire par le Indrois, puis par l' Indre.

Sommaire

[modifier] Géographie

L'Olivet prend naissance sur le territoire de la commune d' Orbigny. Il se dirige d'emblée vers le sud, direction qu'il ne quitte plus jusqu'à la fin de son parcours de près de 15 kilomètres. Il se jette dans l' Indrois (rive droite) à la limite entre les communes de Beaumont-Village et de Chemillé-sur-Indrois, à trois kilomètres en aval de Montrésor.

[modifier] Communes traversées

L'Olivet traverse ou longe les communes suivantes, d'amont en aval :

[modifier] Hydrologie

L'Olivet est une rivière très irrégulière. Son débit a été observé durant une période de 36 ans (1965-2001), à Beaumont-Village, localité du département d' Indre-et-Loire située au niveau de son confluent avec l' Indrois [1]. Le surface ainsi étudiée est de 75,5 km², soit la totalité du bassin versant de la rivière.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Beaumont-Village est de 0,396 m³ par seconde.

L'Olivet présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent dans le bassin de la Loire. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 0,64 à 0,943 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum très net en février). A partir du mois d'avril, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à octobre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen allant jusqu'à 0,081 m³ par seconde au mois d'août (81 litres). Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,044 m³ par seconde (44 litres), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est loin d'être sévère (voir note [2] ).

Quant aux crues, elles peuvent être extrêmement importantes, compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 18 et 31 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 40 m³ par seconde, le QIX 20 de 48 m³, tandis que le QIX 50 se monte à pas moins de 58 m³ par seconde (voir note [3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Beaumont-Village a été de 46,5 m³ par seconde le 17 mai 1988, tandis que la valeur journalière maximale était de 26,4 m³ par seconde le 12 mai 1985. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était à peine d'ordre vicennal, et donc destinée à se répéter tous les 15-20 ans en moyenne.

L'Olivet est cependant une rivière assez peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 166 millimètres annuellement, ce qui est deux fois moindre que la moyenne d'ensemble de la France, et nettement inférieur à la moyenne du bassin de la Loire (plus ou moins 245 millimètres), comme de celui de l' Indre (181 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) n'atteint dès lors que le chiffre médiocre de 5,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Curiosités - Tourisme

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Banque Hydro - Station K7424010 - L'Olivet à Beaumont-Village (option Synthèse)
  2. ↑ Le VCN3 est une mesure de l'étiage et correspond à la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes