Octavie Guichard

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Octavie Guichard, devenue par alliance Octavie Belot, puis Octavie du Rey de Meynières, née à Paris en 1719 et morte à Chaillot en 1805, est une femme de lettres et traductrice française.

Alors qu'elle est encore jeune, elle devient veuve d'un avocat au parlement de Paris, qui lui laisse pour toute fortune une rente de 50 livres. Se nourrissant presque exclusivement de lait, elle vend sa rente et apprend l'anglais pour effectuer des traductions. Elle s'octroie la protection de l'auteur dramatique Charles Palissot de Montenoy et du fermier général Alexandre Le Riche de La Pouplinière, qui lui font obtenir une pension de 1 500 livres. Elle traduit Samuel Johnson et David Hume tout en écrivant elle-même de petits romans. Elle fréquente la riche bibliothèque du président du parlement, Jean-Baptiste-François du Rey de Meynières, qu'elle épouse en secondes noces en 1765. Devenue veuve une seconde fois, elle meurt dans l'ancienne commune de Chaillot, près de Paris, à l'âge de 86 ans.

[modifier] Publications

Traductions
  • Mélanges de littérature anglaise (1759)
  • Samuel Johnson : Histoire de Rasselas, prince d'Abyssinie (1760). Réédition : Desjonquères, Paris, 1994. Texte en ligne
  • David Hume : Histoire d'Angleterre, depuis l'invasion de Jules César jusqu'à l'avènement de Henry VII (12 volumes, 1763-1765). Comprend l'histoire de la maison de Plantagenêt, de Tudor et de Stuart.
  • Ophélie, roman traduit de l'anglais (1763)
Varia
  • Réflexions d’une provinciale sur le discours de Jean-Jacques Rousseau touchant l’origine de l’inégalité de condition parmi les hommes (1756)
  • Observations sur la noblesse et le Tiers-État (1758)

[modifier] Source

  • Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. II, 1867, p. 525.