Nous irons à Paris

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Nous irons à Paris est un film français de 1949, réalisé par Jean Boyer. Le film raconte l'histoire de trois animateurs de Radio X, une radio amateur clandestine.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Bienvenue sur le territoire de la joie au grand air. Cette bande de copains plaquent tout et se lancent sur les routes. A l’aide d’un émetteur clandestin, ils clament les gammes de la liberté d’être ici aujourd’hui et ailleurs demain. Ils sont jeunes, ils chantent, ils sont heureux.

L’audience de Radio X monte à chaque émission. Les oreilles raffolent de ces chansons entraînantes interprétées à la dérobée en pleine nature au gré des ambiances rencontrées. Chaque soir la chronique du franc parler de Maman Terrine est savoureuse de spontanéité. Ses pastiches de publicité tapant à bras raccourcis sur « La gaine Lotus » (car un des membres de l'équipe règle ainsi ses comptes avec son ancien employeur) ont aussi un rôle dans son succès.

Le succès s’accroît, Ray Ventura et ses collégiens interviennent, s’intègrent dans l’équipe. Henri Salvador et les Peters sisters sont parachutés et exécutent un numéro de music hall improvisé. Georges Raft et Martine Carol apparaissent quelques instants dans leurs propres rôles.

Radio X devient célèbre, les autorités d’abord intransigeantes s’assouplissent. Une dimension paramétrée par le bonheur de chanter, de danser, de capturer l’espace, d’en faire un allié, de propager des ondes positives dans un pays qui se reconstruit.

Oublier les contraintes de l’autre monde, sortir d’un environnement terne, bousculer les procédures ancestrales d’intégrations. Ne pas craindre la peur du lendemain, se lâcher en pleine nature par le rythme.

Tout est d’avant-garde et annonce les bouleversements libertaires de la fin des années 60, jusqu'au directeur des gaines Lotus qui, après avoir fulminé contre cette radio, s'aperçoit avec étonnement que tout ce bruit fait autour de sa marque augmente en fin de compte ses ventes : il en profite alors pour sortir toute une nouvelle gamme aux noms s'inspirant de cette (contre-)publicité.

L’aventure est sur la route au hasard des rencontres toujours amicales. Une initiation merveilleuse rurale et champêtre.Cette France profonde d’après guerre est scannée au plus près par un parisianisme non prétentieux. Tout le monde s’aime, improvise dans la bonne humeur de propos toujours respectueux.

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Nous irons à Paris
  • Réalisation : Jean Boyer
  • Scénario : Franz Tanzler, Jean Boyer
  • Dialogue : Serge Veber
  • Assistants réalisateur : Jean Bastia, Robert Guez
  • Images : Charles Suin
  • Opérateurs : Walter Wottiz, assisté de Jean Castagnier et Chotel
  • Décors : Raymond Nègre, assisté de Sonois, Girard et Lauze
  • Son : Antoine Petitjean, assisté de Girbal et Ancessi
  • Musique : Paul Misraki (éditions : Impéria Paris)
  • Paroles des chansons : André Hornez
  • Chansons de Ray Ventura enregistrées sur disque Polydor
  • Montage : Fanchette Mazin, assistée de A. Lalande
  • Régisseur : André Guillot
  • Script-girl : Cécilia Malbois
  • Photographe de plateau : Robert Joffres
  • Maquillage : Jean Ulysse, Gauthier et Lina Gallet
  • Maison de production : Hoche Production
  • Production : Jean Darvey
  • Secrétaire de production : Yvonne Bénézech
  • Tournage dans les studios de Saint-Maurice Franstudio
  • Laboratoire G.T.C (Carducci - Joinville - Nice - Saint Maurice)
  • Système sonore : Western Electric
  • Distribution : Les Films Corona
  • Genre : comédie
  • Durée : 1h 33min
  • Sortie : 08/02/1950
  • Visa d'exploitation : 9.150

[modifier] Distribution

  Philippe Lemaire est doublé par Lucien Jeunesse pour les chants

[modifier] Liens externes