Nik Cohn

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Nik Cohn, né à Londres en 1946, est un écrivain, journaliste et critique musical britannique.

Fils d'un historien (le spécialiste du millénarisme Norman Cohn), Nik Cohn a ouvert la critique rock à la dimension historique en publiant en 1969 la première fresque narrant l'origine et l'évolution de la musique pop anglo-saxonne : Pop from the beginning (la version américaine était intitulée Rock from the beginning), réédité en 1972 sous le titre Awopbopaloobop alopbamboom, the golden age of rock[1]. Il est, de ce fait, un des créateur de la forme spécifiquement rock de la critique musicale, à côté de Lester Bangs. Son apport consiste surtout dans l'inscription du rock en une perspective irrémédiablement nostalgique : Pop from the beginning se présentait comme une sorte de bilan nécrologique. Dans la postface de 1972, Nik Cohn insistait : « Je reste persuadé que les plus beaux jours du rock sont derrière lui, tous ». Signe du rôle paradigmatique de ce livre, une grande partie du rock a ensuite vécu sur le mythe de cette fin, de la résurrection punk au revival de l'an 2000.

[modifier] Publications traduites en français

  • Triksta. Un écrivain blanc chez les rappeurs de la Nouvelle-Orléans, trad. Bernard Hoepffner avec la collaboration de Catherine Goffaux, Éditions de l'Olivier, 2006.
  • Soljas, trad. Julia Dorner, Allia, 2002.
  • Je suis toujours le plus grand, dit Johnny Angelo, trad. Julia Dorner, Allia, 2002.
  • Broadway, la grande voie blanche, trad. Elisabeth Peellaert, 10/18, 2000.
  • Anarchie au Royaume-Uni, mon équipée sauvage dans l'autre Angleterre, trad. Elisabeth Peellaert, Éditions de l'Olivier, 2000.
  • Awopbopaloobop alopbamboom, trad. Julia Dorner, Allia, 1999. Réédition 10/18, 2001.

[modifier] Notes et références

  1. Cf. la préface de Greil Marcus éditée avec la traduction française.
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