Discuter:Nicolas-Louis d'Assas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

[modifier] Fusion des articles Louis d'Assas du Mercou et Nicolas d'Assas

Discussion transférée depuis WP:PàF

Il s'agit vissiblement du même personnage. la page Louis d'Assas du Mercou est plus complète, même si la page Nicolas d'Assas est plus ancienne. Le Dictionnaire Bouillet et le Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments citent Nicolas comme prénom. Il semble que ce prénom soit Nicolas-Louis, mais je n'ai pu trouver de source exacte (une redirection depuis Nicolas-Louis d’Assas mène vers la première page). La Reine d'Angleterre (d) 9 avril 2008 à 20:26 (CEST)

Il s'agit, en effet, de la même personne, Nicolas-Louis d'Assas dit Louis d'Assas. Son nom de famille n'est pas d'Assas du Mercou mais d'Assas seulement. Il est le fils de François d'Assas, seigneur de Montardier (1694-1761) et de Suzanne Finiels (décédée en 1749). Il est né le 20 juillet 1733 en l'hôtel d'Assas au Vigan et est mort le 16 octobre 1760 à Clostercamp. Louis d'Assas, avec son régiment d'Auvergne, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1760, entre, dit-on, seul dans un bois voisin pour le fouiller, dans la crainte d'une surprise. Mais, tout à coup, il est entouré de soldats ennemis en embuscade qui le menacent de mort s'il pousse un cri.
N'écoutant que son dévouement patriotique, il se sacrifie au salut de son armée en criant la fameuse phrase qui avertit les Français du danger : "A moi, Auvergne, se sont les ennemis" et il tombe mort, criblé de coups de baïonnette : "il avait 27 ans, 1 mois et 19 jours", précise son frère le Baron d'Assas (prénommé François aussi) dans ses mémoires en 1791. Plus tard, on parlera de légende d'un sergent Dubois qui l'accompagnait et tué en même temps que lui... (d'après l'armorial du Languedoc). Son frère aîné donc, François (Chevalier de St-Louis en 1758), fut page de la maison de Condé à 12 ans, Lieutenant en 1740.Il assiste à la prise de Prague en 1741. Nommé capitaine en 1743, il prend part en cette qualité aux batailles de Detlingue 1744 et de Fontenoy 1745, ainsi qu'au reste de la campagne. Il se retire au Vigan en 1759 avec le grade de premier capitaine (Capitaine-commandant) au régiment d'Auvergne. Son château de Mercou est incendié dans la nuit du 4 au 5 avril 1792. — Le message qui précède, non signé?, a été déposé par Pp1966pp (d · c).
Fait Wanderer999 ° me parler ° 17 avril 2008 à 23:15 (CEST)