Neuvième circonscription de l'Essonne

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La neuvième circonscription de l'Essonne est représentée dans la XIIIe législature par Georges Tron, député UMP et maire de Draveil. Sa suppléante est Françoise De Salvador.

Sommaire

1 Description géographique et démographique
2 Description politique
3 Historique des résultats
4 Notes et références
5 Voir aussi

[modifier] Description géographique et démographique

La neuvième circonscription de l'Essonne est située dans le nord-est du département.

Elle comprend les cantons suivants:

[modifier] Description politique

Détenue par le secrétaire départemental de l'UMP Georges Tron depuis 1993, la neuvième circonscription de l'Essonne est aujourd'hui marquée à droite. L'UMP réalise traditionnellement ses meilleurs scores dans les communes huppées du canton de Saint-Germain-lès-Corbeil (Saint-Germain-lès-Corbeil, étiolles, Soisy-sur-Seine,...), et de Varennes-Jarcy, ainsi qu'à Draveil, fief du député. Les communes plus populaires de Ris-Orangis (dirigée par le socialiste Thierry Mandon, premier vice-président du Conseil général de l'Essonne, et éternel challenger de Georges Tron), d'Epinay-sous-Sénart, et dans une moindre mesure Boussy-Saint-Antoine et Saint-Pierre-du-Perray, accordent généralement leurs suffrages à la gauche.

Le temps où la gauche détenait cette circonscription semble néanmoins bien loin. Elu député pour la première fois en 1993, face au député sortant PS Thierry Mandon, Georges Tron a depuis été systématiquement réélu. Par deux fois, en 2002 et 2007, Georges Tron a manqué de peu la réélection dès le premier tour (respectivement 47,23% et 48,86%). En 1997, 2002 et 2007, Georges Tron a été réélu au second tour avec respectivement 50,8%, 59,59% et 55,78% des suffrages.

Actuellement, sur quatre cantons, deux sont détenus par la droite (Draveil et Saint-Germain-lès-Corbeil), tandis que les cantons de Ris-Orangis et d'Epinay-sous-Sénart sont détenus par le parti socialiste. Par ailleurs, cinq des neuf communes de plus de 5000 habitants de la circonscription sont dirigées par un maire de gauche. En cas de contexte national favorable à la gauche, il n'est donc pas impossible que la circonscription change de camp.