Neil Young (album)

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Neil Young
Album par Neil Young
Sortie 12 novembre 1968
Enregistrement août-octobre 1968
Durée 35:32
Genre(s) country
folk
rock
Producteur(s) Neil Young
David Briggs
Jack Nitzsche
Ry Cooder
Label Reprise
Critique AMG[1] 3.5/5 étoiles
Rolling Stone[2] (favorable)
Albums de Neil Young
Everybody Knows This Is Nowhere
(1969)

Neil Young (1968) est le premier album solo de Neil Young.

Suite à des problèmes avec Stephen Stills, il quitte les Buffalo Springfield et entame une carrière solo. Lors de sa parution en 1968 l'album ne comportait aucun titre, ni de nom sur la pochette. Il passa inaperçu. La réédition dès 1969 rectifia le tir...

Cet album est un peu hybride entre le son des Buffalo Springfield et les chansons à venir. The Last Trip To Tulsa, de près de 9 minutes, avec sa guitare au son lancinant annonce déjà l'album suivant Everybody Knows This Is Nowhere ou d'autres comme On The Beach. La chanson The Loner a donné à Neil Young son surnom.

Sommaire

[modifier] Titres de l’album

Toutes les chansons ont été composées par Neil Young, sauf String Quartet from Whiskey Boot Hill (Nitzsche).

  1. The Emperor of Wyoming – 2:14
  2. The Loner – 3:55
  3. If I Could Have Her Tonight – 2:15
  4. I've Been Waiting for You – 2:30
  5. The Old Laughing Lady – 5:58
  6. String Quartet from Whiskey Boot Hill – 1:04
  7. Here We Are in the Years – 3:27
  8. What Did You Do to My Life? – 2:28
  9. I've Loved Her So Long – 2:40
  10. The Last Trip to Tulsa – 9:25

[modifier] Musiciens

Choeurs sur "The Old Laughing Lady" & "I've Loved Her So Long" : Merry Clayton, Brenda Holloway, Patrice Holloway, Gloria Richetta Jones, Sherlie Matthews, Gracia Nitzsche.

[modifier] Citation

« L'album en lui-même était très bon. Mais ils m'ont fichu un nouveau procédé, le CSG, sur les mixes originaux, et ça l'a tué. Le CSG, c'était ce truc de merde qui écrasait littéralement le son pour faire sonner la musique de manière identique, qu'elle soit enregistrée en mono ou stéréo. En d'autres termes, cela a tout foutu en l'air. Il a fallu que la maison de disques choisisse de tester cette idée à la con sur mon disque, mon tout premier disque. En plus, il n'y avait que moi et Jack sur ce disque. Nous avions tout enregistré à deux, piste après piste. A l'époque, je trouvais encore cette technique valable, je voulais voir si elle pouvait vraiment fonctionner. Certaines chansons datent de l'époque Buffalo Springfield. »

Neil Young. Pleine Lune. Inrockuptibles 12/1992. Interview de Nick Kent.

[modifier] Références

  1. William Ruhlmann, « Neil Young: Overview », All Music Guide. Consulté le 2 mars 2008
  2. Gary von Tersch, « Neil Young: Neil Young: Music Reviews: Rolling Stone », 5 avril 1969, Rolling Stone. Consulté le 2 mars 2008