N-hash

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N-Hash est une fonction de hachage cryptographique basée sur le chiffrement de bloc FEAL et proposée par Shoji Miyaguchi et al. en 1990. Elle n'est plus considérée comme une fonction cryptographiquement sûre.

N-Hash produit une empreinte de 128 bits. Le message est divisé en blocs de 128 bits et chaque bloc est combiné avec la valeur obtenue jusqu'alors en utilisant une fonction de compression. Celle-ci contient 8 tours, chacun d'entre eux faisant appel à une fonction F similaire à celle présente dans FEAL.

En 1991, Eli Biham et Adi Shamir appliquèrent la cryptanalyse différentielle sur N-Hash et montrèrent que les collisions pouvaient être générées plus rapidement qu'avec le paradoxe des anniversaires sur des variantes basées sur un maximum de 12 tours.

[modifier] Références

  • Eli Biham, Adi Shamir : Differential Cryptanalysis of Feal and N-Hash. EUROCRYPT 1991: 1–16
  • S. Miyaguchi, K. Ohta, and M. Iwata : 128-bit hash function (N-hash), NTT Review, 2(6), novembre 1990, pages 128–132.


Fonctions de hachage cryptographiques
Algorithmes : AR | Boognish | FFT-hash | HAS-160 | Haval | MD2 | MD4 | MD5 | N-hash | PANAMA | RIPEMD | RIPEMD-128 | RIPEMD-160 | RIPEMD-256 | SHA-0 | SHA-1 | SHA-224 | SHA-256 | SHA-384 | SHA-512 | Snefru | StepRightUp | Tiger | VSH | Whirlpool
Cryptanalyse : Paradoxe des anniversaires | Linéaire / Différentielle  | Attaque par force brute | Effet avalanche | Pseudo-collision

Architecture : Remplissage | Fonction de compression | Construction de Merkle-Damgard | Construction de Miyaguchi-Preneel | Construction de Matyas-Meyer-Oseas | Construction de Davies-Meyer

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