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Sommaire

[modifier] molitor

La piscine Molitor est un complexe nautique abandonné qui jouxte le bois de Boulogne, entre Roland-Garros et le Parc des Princes, inauguré en 1929 par Johnny Weissmuller, le champion olympique de natation qui incarna "Tarzan" à l'écran. Il est composé de deux bassins:

  • un bassin couvert de 33 mètres, entouré de deux galeries de cabines.
  • un bassin à l'air libre de 50 mètres qui chaque hiver se transformait en patinoire jusqu'à la fin des annnées 70, entouré de trois niveaux de cabines.

L'édifice comportait aussi une salle de culture physique

Ce vestige des années 30, caractéristique du style art déco, doté d'une ressemblance avec les paquebots par ses fenêtres hublots, est doté d'une riche histoire. La piscine Molitor était en effet bien plus qu'une piscine. Elle abrita des défilés de mode, des représentations théatrales, l'entrainement des champions français de patinage. Dans l'enceinte de Molitor ,on trouvait plusieurs commerces qui animaient le quartier, un café-tabac, un restaurant, un magasin de sport, un salon de coiffure. C'est de là qu'est parti la révolution du Bikini. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques dans sa totalité par décret publié au Journal Officiel du 27 mars 1990. L'ensemble, fermé en 1989, et protégé à la suite d'une campagne de pétitions lancée par une association de sauvegarde, est encore à l'abandon à l'heure actuelle.

[modifier] La construction

Les années 1920-1930 voient l'éclosion d'une quinzaine de piscines parisiennes. Les loisirs nautiques explosent et la France est à la traine par rapport à l'Allemagne ou l'Angleterre, qui comptent en 1922 respectivement 1360 et 800. C'est l'architecte Lucien Pollet qui construit Molitor, ainsi que trois autres complexes. Elle est édifiée pour le compte de la société Les Piscines de France.

L'établissement nautique nommé Auteuil-Molitor est le seul bâtiment comportant deux bassins dessiné par l'architecte. Il s'inspire des constructions de Robert Mallet-Stevens, et Lucien Pollet fait intervenir les meilleurs artisans de l'époque, tel le maître-verrier Louis Barillet pour les vitraux qui ornent l'entrée du bassin d'été. La piscine MOLITOR est un lieu de loisir et de sport situé près de quatre collèges et lycées, et de trois stades mythiques. Le bassin d'été en est l'illustration, à l'origine il était bordé de plages de sable, il est toujours entouré de trois niveaux de cabines longés de coursives, elle-mêmes bordées par une lisse normande.

[modifier] Evolution et faits marquants

1929: Inauguration par Aileen Riggins et Johnny Weissmuller

[modifier] L'abandon et la controverse

En 1989, un projet immobilier est proposé à la ville de Paris. Le projet avancé par la Ville de Paris prévoit la destruction de la piscine d'hiver et la reconstruction de la piscine d'été au sein d'un complexe hôtelier, ainsi que la construction d'un parc de stationnement. Le 31 août 1989, la piscine est fermée définitivement. La façade et les principales entrée sont murés le lendemain. La démolition provoque une réaction chez certains, qui fondent l'association SOS Molitor. Ils obtiennent finalement gain de cause, les travaux sont stoppés. Les bassins tout d'abord ont subit l'assaut des intempéries, le fond du bassin d'été s'est lézardé, les peintures des cabines et des balustres ont disparues. Les objets et décors Art Déco ont été l'objet de plusieurs pillages. La piscine a même accueilli une rave-party.

Les projets immobiliers ont été stoppés par le Ministère de la Culture, émettant définitivement le 5 août 2000 un avis défaborable au projet de permis de construire qui avait été proposé par la Ville de Paris. La piscine est maintenant fermée depuis près de 12 ans. Deux plans de réhabilitation sont connus, et font l'objet d'une certaine controverse qui perdure.

Janvier 2002

A l'heure actuelle deux projets sont connus, chacun transformant de façon importante le bâtiment. Alors même que de nombreux défenseurs de la piscine espèrent encore une rénovation à l'identique.

Le projet REICHEN ET ROBERT : en 1990 à l'initiative de l'association SOS MOLITOR, le cabinet d'architectes Reichen et Robert est contacté pour réaliser un projet re rénovation de l'édifice. Baptisé Molitor 1993 , ce projet tenait compte de deux priorités : respecter l'architecture d'origine tout en l'aménageant pour utiliser tout l'espace disponible et rentabiliser l'exploitation en assurant au minimum une gestion équilibrée. Ce projet prévoyait la restructuration de la façade nord dégageant 4000m2 pour des activités tertiaires : bureaux pour des groupes ou des associations sportives , aménagement de deux restaurants et 'd'une terrasse pour des événements de relations publiques. Dans le même esprit, un étage était construit au-dessus de la verrière du bassin couvert pour gagner un espace où l'on envisageait d'aménager un forum du sport avec salle de presse, équipements audiovisuels et moyens de communication pour assurer la promotion d'événements sportifs. Dans les sous-sols du bassin d'été, étaient créés un centre de balnéothérapie et des parkings .Enfin sur les façades sud et ouest un centre de remise en forme était ouvert. En 1994 , la nouvelle association " Piscines Molitor " constatant une dérive de ce projet qui dénaturait définitivement le site , décidait de l'écarter.Il a été définitivement abandonné, en 2000 suite au refus du permis de construire par le ministère de la culture qui a estimé que les transformations proposées étaient trop importantes par rapport à la décision d'inscription.

Le projet FERNIER ET ASSOCIES : en 1995 ce cabinet d'architectes proposait un nouveau projet, baptisé : Espace Molitor( reprise du projet d'aménagement présenté en septembre 1991 à la consultation organisée par la ville de paris), il tendait à la création sur le site de la piscine Molitor, des premiers thermes de bien-être de Paris. Il comprenait : la piscine de plein air Molitor, l'été ; la piscine municipale du XVIe arrondissement, les thermes de bien-être Molitor, l'hôtel des Thermes (107 chambres et suites), les salons et la galerie boutiquaire, le siège d'une ou deux fondations à vocation sportive, la croisette Molitor (terrasses et bistrot , le long de l'avenue de la porte Molitor), un parc public de stationnement souterrain (300 places). Janvier 2002

Succédant en 1994 à l'association SOS-Molitor qui avait obtenu l'inscription du bâtiment, l'association PISCINES MOLITOR (association régie par la loi du 1er juillet 1901) s'est fixé pour but d'obtenir la réhabilitation et la réouverture des piscines Molitor en sauvegardant l'esprit de l'architecte Lucien Pollet. Face à la ville de Paris, l'association a initié plusieurs actions devant le tribunal administratif de Paris qui par deux fois lui a donné raison. [1] [2]

[modifier] America

[modifier] Historique

Au mois de mai 1851, l’Exposition Universelle de Londres est inaugurée. Une compétition nautique est organisée : la Coupe de Cent Guinées, autour de l’île de Wight. La goélette America, construite pour l’occasion par le Chantier William Brown, défend la construction nautique du Nouveau Monde, alors en plein développement, et ses idées nouvelles. La goélette est porteuse des toutes dernières technologies d’Amérique, notamment des voiles en coton, et le consortium new-yorkais crée pour la construction a engagé des sommes conséquentes. La goélette finit par gagner largement. La Coupe de l’America est créée, et va rester pour longtemps la propriété du New York Yacht Club. Seulement la première édition pose problème. America a couru en temps réel, et battu des adversaires de toutes tailles, l’affrontement est inégal. On recherche donc une formule de jauge pour voir s’affronter des bateaux de différentes formes, longueurs, surface de voilure, en toute égalité. La première formule classait les bateaux selon la surface mouillée et attribuait un handicap en seconde par mille parcouru. La solution était loin d’être satisfaisante. En 1871, on définit le match à deux, la coupe se dispute entre un defender et un challenger. Les Américains peuvent changer de defender en cours de régate, et modifier le règlement. Ils introduisent alors dans la Jauge le déplacement d’eau du bateau. A partir de 1881, les goélettes sont remplacées par des sloops. En 1885, la surface de voilure est prise en compte dans la Jauge. Jusqu’en 1903, la longueur n’est pas limitée. Les bateaux deviennent de plus en plus élancés, une longueur à la flottaison faible. Un architecte se détache dans la construction des defender, Nathaniel Greene Herreshoff, dans son chantier de Bristol (Rhode Island). Les bateaux deviennent gigantesques, ainsi le Reliance de 43,78 mètres de longueur hors tout et 27,33 mètres de longueur de flottaison, le tout sur toilé. Il devient urgent de limiter le gigantisme. La nouvelle formule inclut donc l’élancement et la finesse de la coque. Elle est appliquée en 1920. Les classes J apparaissent pour la prochaine édition.

L’édition 1929 est reportée pour cause de crise économique. En 1930, Sir Thomas Lipton est résolu à engager son cinquième défi, Shamrock V. Celui-ci se plie à la Jauge Universelle. La longueur de flottaison est comprise entre 23,15 et 26,50 mètres, la longueur hors tout fixée à 36,60 mètres, un déplacement de 160 tonnes, un mat de 50 mètres maximum. Les régates se courent en temps réel, à partir du coup de canon. Le gréement aurique disparait, pour laisser sa place au gréement bermudien. Les régates s’effectuent à Newport, à Rhode Island. C’est Charles Nicholson qui pour la première fois, dessine le défi britannique. Coté américain, William Starling Burgess dessine l’Enterprise. Les nouvelles règles introduisent la prédominance de la technique et du dessin dans la construction des bateaux. Les syndicats constructeurs s’organisent de façon très méticuleuse. Harold Vanderbilt fait basculer le sien dans le professionnalisme, avec un état major pour les choix tactiques, des primes au mérite. Enterprise, par la conception de son syndicat, mais aussi avec son mat profilé Duralumin rivé, ses 23 winches, entraîne le yachting dans le tournant de la course moderne. Shamrock, empreint de tradition avec un mât en bois, est logiquement battu.


[modifier] Les Class J victorieux

[modifier] Les Aqueducs à Rome

Selon Pline l’Ancien, « Ce sont les eaux qui font la ville ». Le haut intérêt que portait les Romains sur leurs aqueducs est donc sibyllin. C’est là une composante de leur civilisation, l’eau. Rome en fait une consommation impressionnante, 11 aqueducs fournissaient à la cité éternelle 1 million de m3/jour, soit 1100 litres par habitant et par jour. Une moyenne supérieure à celles contemporaines, due à une utilisation de l’eau omniprésente. Elle servait non seulement pour la consommation, mais aussi pour la propreté des rues, les thermes, la salubrité publique, et parfois même une naumachie. L’aqueduc n’était que le vecteur de cette eau, mais aussi par sa monumentalité, son symbole.

L’eau est choisie pour sa pureté, sa transparence. On sélectionnait celle-ci par différents test empiriques : évaporation, dépôts sur bronze... On captait l’eau par canal dérivatif, bassin sourcier, drains souterrains. On construisait des barrages pour assurer la continuité de l’écoulement. Les aqueducs de Rome ont leur point de départ sur les hauteurs de Tusculum, dans la région du lac de Braciano, ou dans la vallée de l’Anio, proche et d’altitude élevée. On élève parfois l’eau par des drains.

A Rome, l’aqueduc prend le plus souvent la forme d’un specus : un canal maçonné avec du mortier de Tuileau (débris concassés de briques et poteries), couverts par des tuiles plates. Plusieurs regards sont aménagés pour l’entretien. La pente est cruciale : trop faible, l’écoulement n’est pas régulier ; trop forte, elle provoque une usure trop rapide du canal. On mène donc des opérations de nivellement, avec un mur qui compense le relief. Dés lors que celui-ci atteint 2 m environ, on adopte les arches. Pour de plus grandes dépressions, on utilise, bien que rarement, le principe des vases communicants par des tuyaux en plombs, un réservoir de chasse en amont et un réservoir de fuite en aval : le siphon. A l’inverse, pour un relief comme une colline, on creuse un tunnel, toujours équipé de regards pour l’entretien.

A Rome, la concentration du débit à l’approche de la ville généré est un défi de plus. Au milieu du IIIème siècle, l’Alsietina et l’Aqua Traiana entrait par l’Ouest (source au lac Braciano) et l’Aqua Virgo rentre par le Nord (source au Nord Est). Les huit autres, nés aux monts Albains, entrent par l’est. L’eau doit être filtrée, dans des piscinae limariae où l’eau décante. Les 6 bassins de décantations se trouvent tous regroupés sur la via Latina, où réside un vaste complexe hydraulique. C’est ici que les grands aqueducs sortaient de terre. La Tepula et la Julia était déversés dans un seul bassin, en sortait par deux bassins distincts. La source de la Tepula était donc le bassin de la Julia. L’installation dépend de la qualité de l’eau, de son utilisation finale. Ainsi l’Appia, la Virgo et l’Alsietina ne décantaient pas. Pour distribuer l’eau, on utilisait un castellum, un bassin de distribution, pour répartir l’eau dans les canalisations en plomb et terre cuite. En ce lieu, on y trouvait des bâtiments administratifs, des techniciens, esclaves, fontainiers. On y contrôlait les débits, on y faisait passer l’eau d’un aqueduc à l’autre, afin d’assurer la distribution dans toute la ville. C’est ici que l’on coupait l’alimentation en cas de gros travaux. D’importantes dérivations étaient aussi présentes, pour des villas. Les arches se superposaient, comme celles de la Julia, la Tepula et la Marcia, et celle de l’Anio Novius, la Claudia. Passé ce point, les adductions se divisaient pour distribuer la ville. La Julia partait ainsi vers les réserves du mont Caelius, la Claudia au Palatin. L’eau remontait par pression, le castellum étant situé en hauteur.

Les élites se pliaient à un coût énorme : 2 à 3 millions de sesterces par Km. Le financement venait par conséquent de l’empereur et des élites municipales. L’entretien était à la charge de l’Administration des eaux.

La mise en perspective des aqueducs de Rome avec la chronologie montre à quel point ceux-ci, plus que des ouvrages techniques, sont liés à l’histoire de Rome. L’Aqua Appia, le premier aqueduc de Rome, est construit en 312 avant J.C, avec le censeur Appius Claudius, en même temps que la Via Appia. Ainsi l’aqueduc fournit l’alimentation en eau, en parallèle à la route qui amène les nouveaux habitants, et l’activité commerciale. Si l’on observe les 4 aqueducs Républicains, ceux-ci font systématiquement suite à une conquête romaine : en 312 pour la Via Appia qui fait suite à la seconde guerre sammite, en 272 pour l’Anio vetus suite à la victoire contre Pyrrhus, l’Aqua Marcia en 144 suite à la destruction de Corinthe et Carthage, et en 125 la Tepula avec les conquêtes asiatiques de 129. Les Aqueducs marquent l’expansion de Rome en réhaussant le prestige de la ville à la mesure de sa puissance, et de ses moyens obtenus de la conquête. C’est en effet la main d’œuvre des prisonniers de guerre transformés en esclave qui applique les grands projets d’urbanisme romains. Le butin de Pyrrhus finance l’Anio vetus. Dans le même temps, l’exigence du peuple s’élève. Celle-ci est motivée bien évidemment par l’enrichissement due aux conquêtes, mais aussi aux découvertes de cités urbaines plus évoluées. Le conquérant se place toujours plus haut que ses conquêtes. En plus d’établir un véritable urbanisme, on embellit, et les fontaines se multiplient. Le réseau se perfectionne, et Rome est pourvue en eau dès 125 avant J.C. A mesure que la ville prend de l’assurance, élimine ses ennemis, la longueur sur arche s’accroît, de 0,5% pour l’Appia à 11% pour la Marcia.

Aqua Claudia
Aqua Claudia

Une fois les besoins de confort assurés, l’Empire peut alors développer le luxe et répondre à l’accroissement urbain. La crise qui avait précédé le nouveau régime n’a sûrement pas profités aux aqueducs. L’urgence est à l’entretien et à la construction. On construit sur les arches de la Tepula l’Aqua Julia qui ajoute à son parcours 3 kilomètres et un débit plus conséquent. L’Aqua Virgo complète le réseau en alimentant le champ de Mars. On étend le réseau préexistant par des branches dans la continuité. Cependant, à l’image de l’Alsietina qui dessert la naumachie d’Auguste, on s’intéresse aux loisirs, au faste. Agrippa multiplie les fontaines monumentales, et construit des thermes. Après la gratuité des bains en 33, le pouvoir renforce son emprise sur les Aqueducs. La pax Romana qui amène calme et prospérité voit l’édification de l’Aqua Anio Novus, haut parfois de 36 mètres, et l’Aqua Claudia terminé en 52, long de 68 km avec des arches en travertin taillé. Ils apportent un débit conséquent de 374 000 m3, à comparer avec les 455 000 des 4 premiers aqueducs. Il ne reste plus qu’à densifier le réseau, ce qu’on fait jusqu’à la fin du Ier siècle. Nerva charge alors le haut fonctionnaire Frontin d’un rapport sur l’administration des eaux. Ce rapport donne lieu à une vaste réforme qui simplifie le réseau d’eau, en améliorant la distribution des eaux dans les bassins de répartitions. On construit l’Aqua Traiana, et on réforme l’administration, symbole du retour à un pouvoir moins autocratique. On obtient plus d’hygiène, de qualité et de sécurité par la rénovation et une plus grande rigueur dans la distribution.

Restes des aqueducs Aqua Claudia et Aqua Anio Novus
Restes des aqueducs Aqua Claudia et Aqua Anio Novus

Le réseau ne connaitra plus d’ajouts conséquents. On ajoute une dérivation à la Marcia vers les thermes de Caracalla en 217, puis Septime Sévère construit en 226 l’Aqua Alessandrina, l’évolution ultime de l’aqueduc car inutile, seulement dévolu aux thermes Alexandrins, un monument remarquable en briques légères avec des arches de 25 mètres. Le réseau d’aqueduc fonctionne jusqu’en 537, à l’arrivé des barbares qui assiègent la ville et la coupe de son eau.

Les aqueducs furent donc le symbole de la ville et de la civilisation qu’elle portait, suivant son histoire tout au long de l’évolution de la ville. Dans la continuité du chemin que constituaient les aqueducs, on peut s’interroger sur la réelle utilisation des eaux transportées.

[modifier] Bibliographie

  • Alain MALISSARD, Les Romains et l’Eau, Paris, 1994
  • FRONTIN, commenté par P. GRIMAL, Les Aqueducs de la Ville de Rome, Paris, 1961
  • Don NARDO, Roman Roads and Aqueducts, San Diego, 2001
Edition Vainqueur Pays Yacht Club Barreur Description
1930 Enterprise USA New-York Yacht Club H.Vanderbilt
1934 Rainbow USA New-York Yacht Club H.Vanderbilt
1937 Ranger USA New-York Yacht Club H.Vanderbilt