Motion Picture Association of America

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Le logo de la MPAA.
Le logo de la MPAA.

La Motion Picture Association of America (MPAA) est une association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie cinématographique américaine sur le territoire des États-Unis. Les sept principaux studios américains en sont membres.

C'est la MPAA qui assure la classification des films aux États-Unis. Les catégories de cette classification sont :

  • G (general audience) : tout public ;
  • PG (parental guidance suggested) : accompagnement parental recommandé ;
  • PG-13 (parents strongly cautioned) : accompagnement parental recommandé, film déconseillé aux moins de 13 ans ;
  • R (restricted) : les mineurs de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte ;
  • NC-17 (No One 17 and Under Admitted) : interdit aux moins de 18 ans.
  • Unrated : le film n'a pas fait l'objet d'une classification.

Sommaire

[modifier] Précisions

  • La soumission d'un film à une classification de la MPAA est purement volontaire. En effet, rien n'oblige les distributeurs d'un film à le soumettre à la MPAA. Les films non classés reçoivent la classification "UNRATED". On pourrait alors croire que beaucoup opteraient pour ce choix, mais aux États-Unis, rares sont les cinémas qui diffusent des films classés "UNRATED", ce qui veut dire que ces films sont rarement couronnés de succès au box-office américain.

[modifier] Actualité

La MPAA a proposé aux universités américaines un logiciel pour surveiller les échanges de fichiers, spécialement ceux qui enfreindraient le copyright des films. La distribution et l'utilisation de ce logiciel, MPAA University Toolkit, ont été interdites car elles se faisaient à l'encontre du droit d'auteur des logiciels sur lesquels il était basé (University Toolkit et Xubuntu)[1]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Le logiciel en question était distribué sur le site http://universitytoolkit.org/ sans respecter la spécification de la licence GPL qui impose de rendre public les modifications apportées. sources article de Brian Krebs sur blog.washingtonpost.com