Mohammed Daïf

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Mohamed Daïf né à Had-Garbia près de Casablanca (Maroc) en 1956 est une personnalité politique belge socialiste qui occupe la charge de député régional bruxellois, sénateur de communauté entre le 6 juillet 1999 et le 16 mai 2001.

Il effectue sa dernière année de fins d'études secondaires à l’athénée de Waterloo et obtient un diplôme d'ingénieur industriel en électricité en 1982, il enseigne un temps au Maroc dans le cadre d’accords bilatéraux avec la Belgique.

En 1986 il rencontre son épouse et revient en Belgique, et obtient la nationalité belge. Il travaille trois ans comme chauffeur de taxi, et enseigne ensuite dans un lycée technique de Schaerbeek où il dispense des cours de technique et de pratique professionnelle en électricité. Il enseigne toujours, à l’athénée royal Marcel Tricot.^[1]

Militant socialiste, Mohammed Daïf lutte contre toutes les formes de fascisme ou d'extrémisme, milite pour l’éducation, et soutient les associations de défense des locataires. En 1995, il est élu au Conseil régional bruxellois.

Travail parlementaire et législatif en matière du droit des étrangers

En 2000, Mohammed Daïf participe avec Anne-Marie Lizin et Philippe Mahoux, et Jean-François Istasse à une proposition de loi visant à octroyer le droit de vote et d'éligibilité aux élections communales et provinciales aux ressortissants étrangers.^[2]

Il assume également la fonction d' échevin des travaux publics à Molenbeek-Saint-Jean depuis mai 2001 et se présente aux élections communales de 2006 sur la liste du bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean.^[3]et prête serment comme conseiller communal le 4 décembre 2006^[4]et devient échevin.