Mille milliards de dollars

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Mille milliards de dollars est un film d'Henri Verneuil réalisé en 1982.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Paul Kerjean, journaliste, reçoit un jour un coup de téléphone anonyme. Son interlocuteur accuse Jacques Benoît-Lambert, un industriel, d'avoir reçu un pot-de-vin, pour céder à l'étranger une usine française. L'enquête de Kerjean confirme cette accusation.

Il publie un article retentissant sur l'affaire et un scandale éclate. Le lendemain, on retrouve le cadavre de Jacques Benoît-Lambert qui s'est tiré une balle dans la tête.

[modifier] Fiche technique

  • Réalisation : Henri Verneuil
  • Scénario : Henri Verneuil
  • Production : V Films, SFP Cinéma, Films A2
  • Producteur : Henri Verneuil
  • Directeur de production : Jacques Juranville
  • Assistants réalisateurs : Jean-Pierre Vergne, Michèle Aragon, Françoise Combadière
  • Image : Jean-Louis Picavet
  • Son : Serge Deraison
  • Décors : Jacques Saulnier
  • Montage : Pierre Gillette
  • Musique : Philippe Sarde
  • Date de sortie : 10 février 1982
  • Distribution : AMLF
  • Couleurs
  • Durée : 132 mn
  • Pays prod. : France

[modifier] Distribution

[modifier] À propos du film

Comme dans son précédent film I comme Icare, Henri Verneuil nous offre l'histoire d'un homme que son métier met aux prises avec une affaire qui le dépasse. Ici, le ressort n'est pas politique, mais économique : le journaliste Paul Kerjean, travaillant pour le quotidien La Tribune, démêle les mailles d'un imbriglio dans lequel GTI, une multinationale américaine, cherche à prendre le contrôle d'une société d'électronique française pour servir de façon détournée les intérêts d'un pays allié (on ne saura jamais lequel). L'enquête de Kerjean l'amènera jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale et des révélations peu flatteuses sur le passé de GTI.

Henri Verneuil dénonce avant tout les dangers de la mondialisation, propice à l'apparition de sociétés aussi tentaculaires qu'inhumaines, dans lesquelles chacun n'est qu'un pion jetable à volonté, obligé de faire sans cesse du profit pour espérer survivre, au gré - et malgré - des gouvernements qui se succèdent ici et là.

À ce titre, les paroles dans le film du président de GTI, qui désire voir graver sur sa tombe le cours de l'action GTI le jour de sa mort, trouvent leur écho dans l'inquiétude du journaliste qui constate avec fascination que les 30 premières entreprises mondiales font à elles seules le chiffre d'affaires annuel colossal de mille milliards de dollars ...

[modifier] Autour du film

  • Dans le film, le sigle de la multinationale GTI signifie Garson Texas International.

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