Meste Verdié

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Antoine Verdié, dit Meste Verdié, né le 11 décembre 1779 et mort en juillet 1820, est un poète et auteur de comédies bordelais.

[modifier] Biographie

Fils d'un boulanger Jean Verdié et de Marie Brunetié, Antoine Verdié nait le 11 décembre 1779 dans la paroisse de Saint-Rémy à Bordeaux. Ses parents déménagent ensuite pour le quartie de Saint-Seurin. Il connaitra peu sa mère. Il livre le pain, distribue des journeaux, devient vannier. Il se marie le 5 mai 1806 avec Marie-Catherine Rose. Le couple a peu de ressources. Fin 1810, Antoine part pour Bayonne comme infirmier à l'hopital militaire. Rose l'accompagne un temps, puis rentre à Bordeaux. Il la rejoint au printemps 1814. Devenu grenadier de la garde nationale, il commence à écrire des vers. Il devient populaire en mimant et déclamant en public, dans un café ou au coin d'une rue. Il publiera ses oeuvres en 1815 à 1820, dont la dernière et la plus connue est Cadichoune et Mayan. Il fonde avec deux amis la Société des poètes Gascons qui publie en 1819 et 1820 la revue La corne d'aboundence.

[modifier] Oeuvre

  • 1815 - L'abanture comique de meste Bernat ou Guillaoumet de retour dens sous fougueys.
  • 1815 - La Catastrophe affruse arribade à meste Bernat ou sa séparatioun dam Mariote.
  • 1816 - La revue de meste Jantot dans l'arrondissement de Bordeaux
  • 1816 - La mort de Mariote ou meste Bernat bengé
  • 1816 - La mort de Guillaumet
  • 1818 - Lou Sabat daou Médoc
  • 1818 - Bertoumiou à Bourdeou ou lou peysan dupat
  • 1818 - Antony lou dansaney ou la rebue des Champs-Eliseyes de Bourdeou
  • 1818 - Alexis ou l'infortuné laboureur
  • 1819 - Cadichoune et Mayan ou les doyennes de fortes en gule daou mercat