Membres français de la SS

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On distingue deux types de membres français ayant appartenu à la SS :

  • Les volontaires français de la Waffen-SS (8500 hommes environ), divisés en plusieurs catégories:
    • Les volontaires engagés de 1943 à août 1944 (3000 maximum, dont près de 1000 ne seront jamais intégrés à la Division Charlemagne, pour cause de mise hors de combat en Galicie ou mutation à divers postes), portant le suffixe « SS-Freiwilligen » à leur grade avant l'intégration dans la Division Charlemagne. Les autres porteront le suffixe « inférieur » de Waffen (par exemple, un officier capitaine engagé en 1943 obtiendra le grade de « SS-Freiwilligen-Hauptsturmführer », et un lieutenant de la LVF ou de la Milice muté d'office à la Waffen-SS à l'automne 1944 sera un « Waffen-Hauptsturmführer der SS »).
    • Les rescapés de la LVF versés dans la Waffen-SS en septembre 1944 (1200 environ).
    • Les Miliciens repliés en Allemagne et déclarés aptes à servir dans la Waffen-SS (1500 hommes environ).
    • Les volontaires des forces auxiliaires (essentiellement des Schutzkommandos et de la Kriegsmarine) versés à la Waffen-SS en septembre-octobre 1944) (1600 SK? + 1000 ex-KM environ).
  • Les français sous uniforme allemand en France, travaillant pour le compte du SD, connus sous le nom de « Gestapo française » ou « Carlingue ». Peut être 10 000 agents durant la guerre, dont:
    • La « bande Bonny/Lafont » et sa future Brigade nord-africaine, surnommée « SS Mohammed », plus de 300 hommes : 7 officiers et une vingtaine de sous officiers français en uniforme SS, la troupe maghrébine (algérienne notamment) en mélange d'uniforme milicien et allemand.
    • « Waffenverband der SS Bezen Perrot » (jusqu'à 80 hommes), combattants bretons affiliés au SD en uniforme SS.

[modifier] Bibliographie

  • Robert Forbes, Pour l'Europe. Les volontaires français de la Waffen-SS, L'Æncre, 2005
  • Jean Mabire, La Brigade Frankreich, Fayard, 1973
  • Id., La Division Charlemagne, Fayard, 1974
  • Id., Mourir à Berlin, Fayard, 1975