Max Radiguet

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Max Radiguet est un écrivain français né à Landerneau en 1816 et mort à Brest en 1899.

[modifier] Biographie

Il existe peu de sources permettant de reconstituer le cours d’une vie qui semble avoir été celle d’un dilettante, introduit dans les milieux riches du second empire, écrivain et dessinateur à ses heures. Le contenu de ses ouvrages nous permet parfois de combler les lacunes de sa biographie.

  • 17 janvier 1816 : il naît à Landerneau. Sa famille est originaire du Calvados et s’est établie en Bretagne vers 1750 pour y faire du négoce de toiles. Son père Jean-Isidore Radiguet est l’un des fondateurs d’une grande entreprise textile : la Société Linière du Finistère, en 1845.
  • 1823-1830 : Le jeune Max fréquente l'école mutuelle de Landerneau, crée à l'instigation d'industriels et de négociants landernéens aux idées libérales, et dirigée par un capitaine en retraite M. Tourette.
  • 1830 : En pension à Paris.
  • 1838 : Après avoir fait de bonnes études, Radiguet entre dans la diplomatie et embarque comme secrétaire de bord pour Haïti, où il accompagne les plénipotentiaires français chargés de régler les questions concernant la reconnaissance définitive de l’indépendance la république d’Haïti par la France.
  • 1838-1841 : Entre deux voyages, il revient à Paris, probablement faire éditer les récits et dessins de ce voyage. Il est publié par le Magasin pittoresque dès février 1841 alors qu’il n’a que 25 ans.
  • 1841-45 : campagne militaire de la Reine Blanche en Amérique du Sud et aux Marquises.
  • 1841-42 : l’Amérique du sud. Le temps passé en Amérique du sud n’a vraisemblablement pas été long mais il a beaucoup plus écrit et dessiné sur le Chili et le Pérou que sur les Marquises.
  • 1842-45 : Les Marquises. De 1842 à 1845, il fait, en qualité de secrétaire de l'amiral Du Petit Thouars, la campagne de la Reine Blanche dans l'Océanie, qui aboutit à la mise en protectorat de Tahiti. De ce voyage, il rapporte un travail artistique considérable qui lui valut la décoration de la Légion d’honneur.
  • 1845-1862 : Après son retour il passe le plus clair de son temps à Paris où il fréquente la haute société. Il se met aussi à rédiger des articles plus longs, plus ambitieux sur ses voyages.
  • 1862 : Sa vie très mondaine lui attire, paraît-il, les reproches de sa famille fixée à Brest et compromet bientôt sa santé. Aussi revient-il en Bretagne en 1862 retrouver son cher pays natal.
  • 1862-1896 : de retour à Paris, visiteur assidu des salons de peinture parisiens, il envoie ses comptes rendus à deux journaux brestois.
  • 1896 : âgé et malade, il revient définitivement à Brest où il s’installe rue d’Aiguillon.
  • 7 janvier 1899 : il meurt célibataire à 83 ans et est inhumé à Brest. Son corps sera transféré par la suite au cimetière de Landerneau.

[modifier] Source