Maurice de Noisay

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Maurice de Noisay (de son vrai nom Maurice Pagnier), poète français, fut, selon l'expression du critique Henri Clouard, "le plus dandy des transfuges" passant du Symbolisme au Néo-classicisme. Ses recueils de vers (L'Ame en route (1905), Les douze flèches d'Eros (1912)) témoignent de cette évolution vers une création qui s'exprime dans une langue parfaite et qui discipline les sentiments.

Il collabora à de nombreuses revues politiques et littéraires du début du XXe siècle, parmi lesquels Les Guêpes de Jean-Marc Bernard et La Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain et Eugène Marsan. Proche de Charles Maurras et des idées de l'Action française, il s'est tu après la Première Guerre mondiale, au grand regret des amateurs de fier langage et de sentiments pensés.

[modifier] Oeuvres principales

  • "L'Ame en route",1905.
  • "Les douze flèches d'Eros", 1912.
  • "Essai sur les courses de chevaux en France", NRF, 1921.
  • "Elégies de la guerre et de la paix", Cité du Livre, 1926.
  • "Le triomphe du maigre", Ferneczy, 1926

[modifier] Bibliographie

  • François Huguenin, "A l'école de l'Action française", Editions Jean-Claude Lattès, 1999.
  • Henri Clouard, "Histoire de la littérature française, du symbolisme à nos jours", Editions Albin Michel, 1949.
  • Eugen Weber, " L'Action française", Fayard, 1985.