Massacre de Lachine

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Le massacre de Lachine est l'événèment durant lequel 97 Canadiens furent « massacrés » par des Iroquois, le 5 août 1689 à Lachine.

[modifier] Les Faits

Le déploiement des Français vers l'Ouest au cours des années 1670 et 1680 empêche la confédération des Iroquois d'avoir accès à de nouvelles sources de castors et menace la traite des fourrures de New York. À cette époque, la France et l'Angleterre sont en paix, c'est pourquoi les autorités de New York choisissent de pousser les Iroquois, dont les relations avec la France sont déjà tendues, sur le sentier de la guerre. Le matin du 5 août 1689, quelque 1500 guerriers attaquent la petite colonie de Lachine à l'ouest de Montréal, tuent 24 colons et en capturent plus de 60 autres. La férocité de l'attaque terrorise les habitants de la région de Montréal. En effet, des tortures sont infligées aux villageois et des rumeurs courent à propos de cannibalisme. Par ailleurs, les captifs ne seront jamais revus. Durant la décennie qui suivra, les oppositions entre français et indiens deviendront de plus en plus violentes et les villages de la région de Montréal subiront plusieurs autres massacres du genre.

[modifier] Interprétation

Le contexte historique était celui des successeurs de Frontenac comme gouverneur, alors que les Iroquois se montraient menaçants envers les habitants de la colonie. Le premier successeur, La Barre, n'a pas été à la hauteur, militairement. Après un an de mandat, il est remplacé par Denonville qui a alors davantage enragé qu'intimidé les tribus iroquoises. Le massacre de Lachine est donc vu comme le résultat de cette administration.