Discuter:Marine iranienne

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L’Iran dispose d’une flotte de sous-marins iraniens et russes, d’une flotte d’aéroglisseurs qui fut l’une des plus importantes du monde, de ROV (véhicules actionnés à distance), de navires de surface de différentes tailles et fonctions, d’unités aéroportées comprenant plusieurs escadrons d’hélicoptères, des dragueurs de mines et un important arsenal de missiles antinavires. La flotte sous-marine iranienne comprend également des mini-sous-marins fabriqués en Iran.2

Au cours de la dernière décennie, l’Iran a renforcé sa flotte. Ainsi, dans le cadre des manœuvres d’août 2006, les militaires iraniens ont présenté leurs derniers torpilleurs de patrouille, petits bâtiments qui se sont révélés efficaces dans l’attaque de grands navires de guerre. Ces vaisseaux pourraient constituer une menace pour les forces navales américaines qui se déploient dans le golfe Persique et la mer d’Arabie. Le commandant de la Marine Kouchaki a déclaré à la Fars News Agency que «Josha [nouveau torpilleur de patrouille iranien] est doté de la technologie la plus poussée au monde, en particulier en ce qui concerne ses équipements militaires, électriques et électroniques, sa charpente et son châssis et [qu’il] est capable de lancer des missiles puissants. Comme le premier torpilleur de patrouille iranien, le Peykan, Joshan atteint une vitesse de plus de 45 nœuds, si bien qu’il est même plus rapide que les torpilleurs de patrouille de la même génération fabriqués dans les autres pays. Ce bâtiment peut lancer plusieurs types de missiles et des roquettes d’une portée dépassant 100 km. Il est très manoeuvrable, ce qui lui permet d’échapper aux torpilles et il est armé du canon sous-marin le plus moderne du monde, appelée Fajr. Ce canon de 76 mm, que seuls l’Iran, les Etats-Unis et l’Italie peuvent fabriquer, possède une grande variété d’utilisations militaires et peut atteindre des cibles sous-marines et aériennes distantes de 19 km.3

L’Iran a également testé une série de missiles antinavires mer-surface au cours de ses manœuvres d’août 2006.4 Celles-ci semblent avoir fait craindre que l’Iran n’interrompe le transport du pétrole à travers le golfe Persique en cas d’attaque anglo-américaine.5

Lors de ses manœuvres d’avril 2006, l’Iran a testé un missile antinavires réputé être «le plus rapide du monde» car sa vitesse maximale est d’environ 362 km/h. Il est destiné à détruire de grands sous-marins et on dit qu’il est si rapide que «la plupart des bâtiments ne peuvent lui échapper», même s’il est repéré par leur radar.6 […]