Maladie de La Peyronie
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Maladie de La Peyronie | |
CIM-10: | N486 |
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La maladie de La Peyronie est une sclérose des corps caverneux, responsable d'une déviation de la verge en érection.
La maladie de La Peyronie doit son nom à François de La Peyronie. Ce chirurgien a donné son nom à la maladie de La Peyronie mais aussi aux plaques de La Peyronie.
Sommaire |
[modifier] Circonstance de découverte et symptômes
- Déviation de la verge au cours des érections.
- Érection douloureuse.
- À l'état flaccide, on palpe parfois des plaques indurées d'un ou des corps caverneux.
[modifier] Physiopathologie
La sclérose d'une portion des corps caverneux est responsable lors de l'érection d'une déviation de la verge, secondaire à l'absence d'expansion d'un des corps caverneux.
[modifier] Étiologie
Des recherches récentes avancent une hypothèse immunologique.
[modifier] Pathologie associées
- Maladie de Dupuytren (fibrose palmaire entraînant une flexion des doigts),
- Maladie de Ledderhose (fibrose plantaire entraînant une flexion des orteils),
- Diabète,
- Hypertension artérielle,
- Arthrites.
[modifier] Variation
[modifier] Diagnostic différentiel
- Coudure congénitales et non pas acquises (traitement identique)
- La brièveté du frein
- L'hypospade
[modifier] Diagnostic étiologique
La maladie n'a aucune cause connue à ce jour, et donc aucun traitement à visée étiologique.
[modifier] Évolution
Par poussées avec amélioration ou aggravation de la coudure en fonction du caractère symétrique ou asymétrique de l'atteinte des corps caverneux.
[modifier] Traitement
- Intervention chirurgicale
- Intervention de Nesbit , éventuellement modifiée type Yachia ou Gholami, implant pénien ± modeling ou corporoplastie.
- Traitement pharmacologique par Potaba (Para Amino Benzoate de Potassium) Principe actif : amino – 4- benzoate potassique (PAB-K, sel potassique de l’acide aminobenzoïque)
[modifier] Voir aussi
- Hypospadie
[modifier] Bibliographie
- F. de la Peyronie, Sur quelques obstacles, qui s’opposent à l’éjaculation naturelle de la semence, Mémoires de l’Académie royale de médecine, Paris, 1743, 1: 425-434.