Maison Picassiette

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La Maison Picassiette (ou la Maison aux mille morceaux) est un exemple d'architecture naïve constitué de mosaïques de verre et de faïence coulées dans le ciment. Elle est située à Chartres.

Elle fut construite par un seul homme Raymond Isidore ( ° 8 septembre 1900 - † 7 septembre 1964), dit Picassiette.

[modifier] Chronologie

le 24 décembre 1929: Raymond Isodore, balayeur au cimetière de Chartres, achète une parcelle de terre en friche rue des Rouliers (actuellement rue du Repos) et entreprend aussitôt, et seul, la construction d'une maisonnette sans étage, sans eau courante ni commodités.

Il y emménage le 15 août 1930 avec sa femme et les deux fils de celle-ci. Sa vie se confond désormais avec la décoration de la maison et du jardin attenant.

1938 : Début de l'aménagement de la maison:

Ses matériaux de prédilection seront les débris de vaisselle récupérés dans les décharges des alentours, d'où le sobriquet donné par le voisinage de "Picassiette", c'est-à-dire "Picasso de l'assiette".
Ses rêves nocturnes furent la source de son inspiration , d'après sa veuve et ses deux beaux-fils. L'interprétation, dans une perspective jungienne, de cette longue série de rêves, révèle un mythe christique de mort et de résurrection.

Sa fin de vie fut tragique: son espace étant saturé de mosaïques. Son inspiration tarie, lui-même épuisé, il erre sans but, l'esprit chancelant et, par une nuit d'orage, s'enfuit de chez lui à travers champs en proie à un délire de fin du monde. Il meurt peu après.
Sa vie durant, il ne connut qu'incompréhension et moqueries.

1981 : Acquisition par la ville de Chartres
1983 : La maison Picassiette est classée monument historique

A Chartres un concours internationnal de mosaïque est organisé tous les deux ans et le prix décerné porte son nom. ^[1]