Maison Goossens
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Maison d’orfèvrerie Goossens
Des années de savoir-faire et une recherche incessante de l’excellence : depuis plus d’un demi-siècle, la maison d’orfèvrerie Goossens coule dans l’or, le bronze ou l’argent les rêves précieux des couturiers, et les transforme en bijoux et parures exceptionnels. Créée en 1950 par Robert Goossens, elle est aujourd’hui dirigée par son fils Patrick.
Dès son plus jeune âge, Robert Goossens s’initie au travail des métaux auprès de son père, propriétaire d’une fonderie dans le Marais. Ses premiers pas d’apprenti le mènent dans les ateliers des grands orfèvres et joailliers parisiens, où il apprend l’art du bijou sous toutes ses formes.
Son intuition et son talent pour l’orfèvrerie et les bijoux lui ouvrent les portes des élégantes de l’époque, parmi lesquelles Louise de Vilmorin, Jacqueline Picasso ou la princesse de Yougoslavie, puis celles des maisons de couture.
Gabrielle Chanel, qui le rencontre pour la première fois en 1953, en fait rapidement l’un de ses fournisseurs attitrés, séduite par sa capacité à réinterpréter les bijoux inspirés de l’Antiquité, de Byzance ou de l’Egypte.
Grâce à cette complicité, l’or, l’argent, les métaux non précieux, les pierres, le cristal de roche, le bois, les pâtes de verre n’auront plus de secrets pour le jeune orfèvre. Il ne cessera, dès lors, d’émailler de fondre et ciseler des bijoux, des objets éclectiques, inédits et paradoxaux. Gabrielle Chanel le pousse à jouer sur l’ambiguïté du vrai et du faux et surtout à repousser toujours plus loin les limites de son imagination.
La réputation de Goossens se répand comme une traînée de poudre d’or : Balenciaga, Grès, Rochas puis Yves Saint Laurent lui commandent des bijoux totalement surréalistes et des accessoires avant-gardistes. Puis Guerlain, Marc Bohan pour Dior, Jean-Louis Scherrer, Sonia Rykiel lui réclament à leur tour bijoux et flacons de parfums. Pérenniser le savoir-faire et le renom de Goossens est désormais la mission de Patrick, fils du fondateur : « Nous ne faisons ni de la joaillerie, ni de simples bijoux de mode. Notre création n’existe que par notre liberté de ton, d’expression, et par le fait que nous avons su faire de notre formation classique une fantaisie. Et cette exigence de qualité, cette excellence restera notre marque de fabrique ».
De son côté, sa sœur Martine, imagine les bijoux exclusifs de la ligne lancée en 1972. Dans la boutique show-room de Goossens, avenue Georges V à Paris, pièces exceptionnelles en bronze doré ou argenté, parées de pierres dures, de cristal de roche ou de perles de culture illustrent ce savoir-faire préservé et cette maîtrise reconnue dans le monde entier.
Les ateliers Goossens ont rejoint en 2005 la société Paraffection, crée par Chanel et qui regroupe aujourd’hui 7 maisons : Desrues (parurier), Lemarié (plumassier), Michel (chapelier), Lesage (brodeur) Massaro (bottier), Goossens (orfèvre), Guillet (parurier floral)
