Discuter:Maison de France

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Quelle est la "légitimité de ARhat pour légiférer sur l'histoire du royalisme ?

Philippe Delorme

Ce n'est pas moi qui ai créé cet article, mais une dizaine d'autres contributeurs, et je n'y avais même jamais touché avant votre 1ère intervention ! Ceci dit, j'ai eu suffisamment de lectures et de rencontres sur ce sujet pour appuyer le texte initial, et refuser un texte 100% orléaniste. Ahrat alias Hasting 1 jun 2005 à 17:48 (CEST)

Je constate que votre principal apport aujourd'hui consiste à écrire que les présidents successifs de la Ve République ont toujours reconnu le comte de Paris (le défunt) et son fils (l'actuel) comme seuls dépositaires de l'héritage des anciens rois de France. Cela est sujet à caution en ce qui concerne le Général de Gaulle, qui semble avoir plutôt "berné" l'ancien comte de Paris. VGE ne voulait pas en entendre parler. François Mitterrand lui a fait témoigner quelques égards (et le comte en avait été tellement privé auparavant qu'il est devenu un mitterrandophile reconnu, appelant à voter pour lui en 1988). Mais en même temps F. Mitterrand a fait accorder à Alphonse de Bourbon le meilleur accueil par les autorités et l'administration françaises à la suite de son accident de voiture en février 1984.
Vous ajoutez que les "Orléans" utilisent également depuis 1883 les armes pleines de France, d'azur à trois fleurs de lis d'or, mais vous oubliez de rappeler que la justice française leur a dénié récemment ce droit, estimant que seuls les "Bourbon" (que vous appelez "d'Espagne") pouvaient les porter.
Ces points vous autorisent-ils à me donner des leçons de neutralité ? --Hasting 12 jun 2005 à 21:17 (CEST)
Petit grain de sel. Le jugement de 89 ne vient pas enlever aux Orléans le droit de porter les armes sans brisures, mais déboute ceux-ci de leur tentative de l'interdire aux Bourbons (cf [1]. Cornelis 13 jun 2005 à 17:01 (CEST)
Il confirme toutefois que les Bourbons dits d'Espagne portent les armes pleines, et que les Orléans jusqu'en 1883 (dont le roi Louis-Philippe en personne) les portaient brisées... --Hasting 13 jun 2005 à 18:23 (CEST)

Je commente ici mes modifications, ce que je n'avais pas eu le temps de faire hier soir :
« Bourbons d'Espagne » et « Bourbons Orléans » ne sont pas des noms officiels, l'état civil ne connaît que des Bourbons et des Orléans. Soyons rigoureux, nous sommes dans une encyclopédie.
Qui plus est « Bourbons Orléans » est une expression typiquement orléaniste, donc non neutre. Henri d'Orléans a été débouté par trois fois dans ses tentatives de s'appeler Bourbon. La justice a tranché. Dont acte.
Et les « Bourbons d'Espagne » sont en réalité des Bourbons tout court. La CNI française de Louis de Bourbon porte bel et bien « S.A.R. Louis Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou ». Et non pas « de Bourbon d'Espagne » ! Idem pour son défunt père.

« devenue depuis 1700 Maison royale d'Espagne » : il n'y pas de « Maison royale d'Espagne », mais seulement une famille royale d'Espagne, dont Louis de Bourbon ne fait pas partie (voir le décret royal du 6 novembre 1987). La famille royale d'Espagne, au sens juridique, est d'ailleurs très restreinte (Juan Carlos, sa femme et leurs descendants), et n'englobe absolument pas tous les descendants de Philippe V, comme la formulation de M. Delorme le laissait penser.

« bien que le défunt comte de Paris, et son fils aîné, aient été considérés par les présidents successifs de la Ve République comme dépositaires de l'héritage des anciens rois de France » : il est très abusif d'écrire cela. Sur quelles bases tangibles pouvez-vous l'affirmer ? Au contraire, Charles De Gaulle a écrit à Jacques Henri de Bourbon en l'appelant « duc d'Anjou », ce qui était reconnaître la légitimité de son titre d'attente, donc son statut de dépositaire de l'héritage des anciens rois de France, pour reprendre votre expression. Quant à François Mitterrand, il suffit de voir ce qu'en dit Hervé Pinoteau dans son livre Nouvelles précisions dynastiques (2001), je cite, page 26 : « Le rôle bénéfique de l'Élysée mitterrandien se fit plus d'une fois sentir » et plus loin « Les princes Alphonse et Gonzalve, ses fils, obtinrent leur certificat de nationalité française le 19 novembre suivant, et restait à faire rédiger correctement les cartes d'identité et les passeports des deux frères, ainsi que du fils du premier d'entre eux. L'Élysée s'en occupa avec une lettre impérative au préfet qui obligea un service à rédiger en bon français les nom, titres et prénoms ! »
Mais surtout n'oublions pas les innombrables maires (élus du suffrage universel) qui ont accueilli les aînés des Bourbons (dès les années 60, avec le maire d'Angoulême en 1967, mais surtout à partir des années 80, particulièrement avec le Millénaire capétien et les nombreux voyages d'Alphonse de Bourbon, puis ceux plus rares de son fils dans les années 90 et 2000), sans oublier le gouverneur des Invalides, la Chapelle expiatoire, la basilique Saint-Denis, etc.
Serge Jules 13 jun 2005 à 19:08 (CEST)

[modifier] ORLEANISTE // LEGITIMISTE

PETITE REMARQUE : POURQUOI LES ARGUMENTS DES "ORLEANISTES" SONT AU CONDITIONEL ET CEUX DES "LEGITIMISTES" SONT A L'INDICATIF. ON ARRIVERA PAS A TRANCHER CETTE QUESTION, MEME PAS LA REPUBLIQUE, SES ELUS ET SES TRIBUNAUX : LA LOI D'EXIL NE S'APPLIQUAIT-ELLE PAS UNIQUEMENT AUX ORLEANS ET AUX BONAPARTES ? NOTONS EGALEMENT QUE L'ESPAGNE NE TRANCHE PAS NON PLUS PUISQUE LE ROI APPELLE HENRI COMTE DE PARIS ET REFUSE A SON COUSIN NON SEULEMENT LE TITRE DE DUC D'ANJOU MAIS AUSSI CELUI DE DUC DE CADIX.