Mahmoud Mestiri

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Mahmoud Mestiri, né le 25 décembre 1929 à Tunis et décédé le 28 juin 2006 à Tunis, est un diplomate et un homme politique tunisien.

Membre du Néo-Destour, le parti nationaliste, il milite entre 1953 et 1956 au sein de la Jeunesse destourienne à Paris tout en poursuivant parallèlement ses études supérieures[1].

De retour au pays après l'indépendance et son diplôme de sciences politiques, il intègre le ministère des affaires étrangères qu'il ne quittera plus jusqu'à sa retraite[1]. Mestiri occupe en 1973 le poste de secrétaire général du ministère avant d'être nommé, en 1974, comme ambassadeur à Moscou et, en 1976, comme représentant spécial aux Nations unies[1]. En 1982, il est nommé secrétaire d'État aux affaires étrangères, poste qu'il occupe jusqu'en 1986.

Nommé en 1987 comme ambassadeur à Paris par le président Habib Bourguiba, Mestiri n'a pas le temps de prendre ses fonctions qu'il est rappelé par le successeur de ce dernier, le président Zine el-Abidine Ben Ali, qui le nomme ministre des affaires étrangères le 7 novembre 1987. Il dirige la diplomatie tunisienne pendant un an avant de se voir confier l'ambassade de Tunisie au Caire. Il reste à ce dernier poste jusqu'en 1990[1].

Il prend ensuite sa retraite avant d'être sollicité en 1994 par le secrétaire général des Nations unies, qui en fait son représentant en Afghanistan durant deux ans.

[modifier] Références

  1. abcd (fr) Ridha Kéfi, « Mahmoud Mestiri », Jeune Afrique, 9 juillet 2006


Précédé de :
Hédi Mabrouk
Ministre des affaires étrangères de la Tunisie
1987-1988
Suivi de :
Abdelhamid Escheikh
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