Madame Jenny Treibel

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Madame Jenny Treibel est un roman de la littérature allemande écrit en 1892 par Theodor Fontane, chef de file du réalisme en Allemagne.

[modifier] Résumé

Ce roman est l’histoire d’un drame, d’une vie de souffrances et de passions.

L'héroïne, Madame Jenny Treibel, se retrouve constamment déchirée entre ses sentiments, d’où le souci de Fontane de décrire le monde de manière réaliste, et de dénoncer la condition (intellectuelle) déplorable des femmes (à son époque). En effet, Jenny a des problèmes de surpoids et de défaillances psychiques. Un roman donc très moderne et vraiment universel.

L’ironie dont fait preuve l’auteur envers ses personnages est une des caractéristiques principales de l’écriture. Il a souvent été remarqué que la première personne n’était employée qu’au tout début du roman, comme si le narrateur était aussi un personnage de l’histoire. À noter que Fontane écrit dans une préface que le projet d’écrire Madame Jenny Treibel était d’en finir avec sa période royaliste. Dès lors, on peut voir dans Frau Jenny Treibel non pas une critique du royalisme, mais plutôt les excès que cela peut causer. D’ailleurs, les personnages sont très bien conçus psychologiquement. Certains critiques jugent que le suicide final serait dû à l’échec du régime.

Son mari, avide d’honneur, cherche à gravir les échelons de la société de l’époque. Son statut initial d’homme lui procure intrinsèquement un avantage certain.

Voici un passage illustrant bien ceci :

Drüm prüfe, was sich ewig bindet, ob sich das Herz zum Herzen findet„) Das ist die Schlußzeile eines sentimentalen Lieblingsliedes, das die 50jährige Kommerzienrätin im engeren Zirkel beständig singt (Schmidt schrieb dieses Lied in jüngeren Jahren für Jenny, als er sie noch umwarb) und durch das sie sich Anspruch auf das ‚Höhere‘ erwirbt, während ihr in Wahrheit nur das ‚Kommerzienrätliche‘, will sagen viel Geld, das ‚Höhere‘ bedeutet. Zweck der Geschichte: das Hohle, Phrasenhafte, Lügnerische, Hochmütige, Hartherzige des Bourgeois-Standpunktes zu zeigen, der von Schiller spricht und Gerson meint.

[modifier] Source

  • Theodor Fontane, Frau Jenny Treibel
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