Lygdamus

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On appelle élégies de Lygdamus un ensemble de six élégies, que la tradition nous a transmises dans le cadre du troisième livre du Corpus Tibullianum. La paternité de Tibulle sur cette œuvre, qui fut largement admise jusqu'au début du XIXe siècle, n'est plus acceptée par personne aujourd'hui, semble-t-il. Et il est vrai que sa médiocre qualité n'ajoute rien à la gloire du chantre de Délie. Selon une hypothèse toute récente, et densément argumentée, ce troisième livre du Corpus Tibullianum serait tout droit issu des officines impériales. Auguste s'y divertirait aux dépens de Tibulle, l'auteur présumé, et de Mécène masqué sous Lygdamus.

[modifier] Sources

J.-Y. Maleuvre, « Un certain Lygdamus », Les Études Classiques n° 69 (2001), pp. 171-188, 237-249.

[modifier] Lien externe

Les forgeries d'Auguste

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