Lycée Leconte-de-Lisle
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Désormais baptisé en l'hommage du poète Charles Marie René Leconte de Lisle, le lycée Leconte-de-Lisle est le plus ancien lycée de l'île de La Réunion, un département d'outre-mer français et une région ultrapériphérique de l'Union européenne dans l'océan Indien.
Créé sous l'ère napoléonienne, cet établissement était en fait le seul lycée de l'île jusqu'à ce que le député Michel Debré lutte personnellement pour obtenir de Paris la création de celui qui est aujourd'hui baptisé en l'honneur de Roland Garros au Tampon dans les années 1960.
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[modifier] Localisation
Situé à Saint-Denis, le lycée fait aujourd'hui partie de la Cité Scolaire du Butor, qui rassemble un établissement polyvalent baptisé en l'honneur de Jean-Baptiste Lislet Geoffroy et un lycée professionnel, le lycée Rontaunay. Autrefois installé en centre-ville dans les bâtiments de l'actuel collège de Bourbon, il a aménagé dans les locaux qu'il occupe désormais en 1967, date de leur livraison.
[modifier] Administration
Le lycée Leconte de Lisle est un lycée d'enseignement général et technique qui comptait 1 516 élèves à la rentrée 2005. Anne-Marie Michel était alors son proviseur.
[modifier] Anciens élèves
Son ancienneté mise à part, le lycée Leconte de Lisle doit sa renommée à une génération d'élèves devenus célèbres par la suite et qui se sont fréquentés les uns les autres alors qu'ils étudiaient ensemble sur ses bancs. Parmi eux :
- Raymond Barre, qui fut par la suite Premier ministre.
- Raymond Bourgine, futur sénateur de Paris.
- Marcel Dorwling-Carter, qui fut ensuite avocat général à la Cour d'assises de Paris.
- Auguste Legros, qui se fit plus tard élire maire et député de Saint-Denis.
- Jacques Vergès, qui devint par la suite l'un des plus célèbres avocats français.
- Paul Vergès, homme politique réunionnais.
Autres élèves célèbres :
- Abdoulatifou Aly, l'actuel député de Mayotte.
- Jean-Henri Azéma, qui fut ensuite poète.
- Valérie Bègue, qui fut ensuite Miss France.
- Thérésien Cadet, qui fut ensuite botaniste.
- Hippolyte Foucque, qui fut ensuite écrivain.
- Lucien Lacaze, qui fut ensuite amiral.
- Louis Le Siner, qui ensuite devint maire de Saint-Denis[1].
- Léon de Lepervanche, qui fut ensuite poète.
[modifier] Références
- ↑ « Louis Le Siner », Le DB. Dictionnaire biographique de La Réunion, sous la direction de Michel Verguin et Mario Serviable, Édition Communication Loisir Information Presse / ARS Terres Créoles, 1998 – ISBN 290857845X.
