Lycée Albert-Châtelet
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Le collège d'Anchin était situé à Douai (Nord) jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Après rénovation, il s'appelle aujourd'hui lycée Albert-Châtelet.
[modifier] De 1562 à 1765 : le collège d'Anchin
Avec l'approbation de Philippe II, roi d'Espagne, et avec le consentement de la papauté, la construction de ce collège démarre dès 1562. Il est ensuite inauguré en 1568, on affirme alors qu'il devra « servir d'exemple à toute la chrétienté ».
L'enseignement y est dispensé par des Jésuites, sous la patronage de l'abbaye et sous le contrôle de l’université de Douai, créée, elle, en 1561.
Rapidement, l'enseignement dispensé au collège d'Anchin rencontre un franc succès. Le collège d'Anchin draine des élèves de toute l'Europe. Ses importants revenus sont constitués par la dotation de l'abbaye d'Anchin, de fermages et de loyers de maisons des environs. Quelques dizaines d'années après l'inauguration du collège, les abbés décident de l'agrandir : entre autres, fut construite en 1609 l'actuelle "chapelle Berthoud", alors appelée "salle aux Actes", qui servait aux réunions générales et aux soutenances de thèses.
En 1702, à son apogée, le collège compte 1250 élèves en philosophie, théologie, humanistes. La physique, les sciences, les mathématiques y sont également enseignées.
[modifier] De 1765 à nos jours : de grands changements
En 1765, l'ordre des Jésuites est dissous en France. L'établissement devient alors collège royal, puis collège national en 1790.
Au début du XIXe siècle, la ville de Douai décide de récupérer les bâtiments pour y installer un lycée.
Collège royal après la chute de l’Empire, on y trouve de nouveau un lycée après la révolution de 1848.
Durant les deux guerres mondiales, les bâtiments sont réquisitionnés, et on y installe successivement un hôpital et une caserne. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les dégâts sont très importants. Le lycée est par plusieurs fois reconstruit ou restauré.
Il a finalement été entièrement rénové dans les années 2000 ; c'est maintenant le lycée Albert-Châtelet, du nom d'un de ses anciens élèves, très réputé dans l'académie de Lille.
