Discuter:Lutte contre l'incendie

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Il convient de faire apparaître sur cette page les méthodes utilisées par les pompiers, les entreprises et les particuliers pour faire face à un incendie déclaré. La prévention devrait peut-être avoir sa propre entrée.

voir aussi incendie feu extincteur etc...

LordAvalon 25 octobre 2004 à 11:40

[modifier] Mode d'action de l'eau (à débattre)

Avant de faire des modifications, je tiens à m'assurer de l'avis des participants. Ayant le cours du CNPP sous les yeux, je note que le mode d'acton prioritaire de l'eau est bien le refroidissement. La valeur théorique est de 2,6 MJ par litre d'eau.

Ils ajoutent que "dans certaines applications, l'eau agit par étouffement (vapeur d'eau) ou par effet mécanique (dispersion du foyer)."

Sauf avis contraire je me propose donc de recentrer les indications et de supprimer l'exemple de l'allumette. L'allumette se trouve alors entièrement entourée par un nuage de vapeur d'eau qui arrive par en dessous. Ce qui est inapplicable à la majeure partie des feux ouverts qui vont vaporiser l'eau à mesure qu'on les arrose dans un mouvement ascendant.

LordAvalon 16 mai 2005 à 17:34

Cette opinion est le résultat d'une vulgarisation, nécessaire pour pouvoir expliquer simplement les techniques d'extinction au plus grand nombre. Mais elle est fausse.
Le feu produit sa propre chaleur, il est donc vain de vouloir la lui enlever.
Par contre : le refroidissement est le point essentiel de la maîtrise de la fumée, qui est le principal danger du feu en milieu clos.
Il est donc exact de dire que le principal mécanisme de lutte contre l'incendie en intérieur est le refroidissement. Il est par contre faux de dire que le mécanisme d'extinction de la flamme est le refroidissement.
La nuance est certes subtile…
Une fois l'atmosphère refroidie, celle-ci est saturée en vapeur d'eau (comme le montre le calcul à la fin) et le foyer s'éteint donc par étouffement.
cdang | m'écrire 14 juin 2006 à 12:43 (CEST)
Concernant : « Ce qui est inapplicable à la majeure partie des feux ouverts qui vont vaporiser l'eau à mesure qu'on les arrose dans un mouvement ascendant. »
Dans les feux ouverts, on arrose directement la surface, la vapeur est donc créée en continu au niveau de la surface ce qui empêche la réaction chimique. La réaction étant stoppée, il n'y a plus de production de chaleur et alors seulement le refroidissement intervient. Le refroidissement intervient dans un second temps.
Les formateurs du CNPP sont probablement d'excellents techniciens, mais pas des scientifiques.
cdang | m'écrire 14 juin 2006 à 12:47 (CEST)
Là j'ai un soucis, j'ai épluché le net et je trouve que la majeure partie des sites (.edu ou issus de source relativement sérieuse) évoquent en numéro un le refroidissement. Je ne comprend pas l'affirmation "le feu produit sa propre chaleur" qui me semble un peu tautologique.
Quand au CNPP (je ne suis pas mariés avec eux) ils ont un des qqs laboratoires spécialisés dans le feu à 500 mètres de leurs salles de formation avec des docteurs en chimie à la pelle qui interviennent d'ailleurs dans les cours. Ils homologuent les matériaux, participent à la police scientifique pour les affaires criminelles relatives au feu etc.
Je suis près à accepter ton PDV mais est-ce que tu pourrais étayer tes affirmations par des sources extérieures? --LordAvalon 19 septembre 2006 à 11:01 (CEST)
Bon, après avoir lu un livre passionnant (Boyer), j'ai modifié la formulation. Dans le cas de la fumée, on a un prémélange de combustible et de comburant, donc effectivement la température est le point critique. Par contre, dans le cas d'un feu à l'air libre (et dans le cas d'un feu naissant en milieu clos), on a une flamme dite de « diffusion », et le paramètre critique est alors l'apport en comburant, d'où l'effet prépondérant de l'étouffement. Voir Flamme (combustion) pour plus de détails.
Ça colle ?
cdang | m'écrire 25 juillet 2007 à 15:33 (CEST)

[modifier] Effet de la dissociation

J'ai retiré la partie sur la dissociation

H2O → H2 + ½O2

en effet, cette dissociation nécesite de l'énergie, elle absorbe donc une partie de l'énergie de l'incendie. La recombinaison (combustion)

H2 + ½O2 → H2O

va restituer exactement la même quantité d'énergie que celle absorbée. Le bilan énergétique est donc nul, il n'y a pas eu d'aggravation.

Il peut y avoir une nuance : dans le cas d'un objet non inflammable chaud (par exemple métal chauffé au rouge), la vapeur se dissocierait sur le métal puis pourrait brûler plus loin. La chaleur dégagée par la combustion serait inférieure à la chaleur absorbée sur le métal (puisqu'il y aura eu vaporisation puis dissociation), mais elle aura été déplacée. Cela pourrait être problématique s'il y avait des matières inflammables au dessus, qui n'aurait pas brûlées spontanément sous l'effet de la chaleur rayonnée par le métal.

Je n'y crois pas trop, mais si on m'en apporte la preuve…

cdang | m'écrire 14 juin 2006 à 12:52 (CEST)

[modifier] Etendue de l'article et du sujet

L'article commence à devenir beaucoup trop long. Il devrait plutôt donner un aperçu général des différents aspects, avec un lien vers les pages concernées. Il conviendrait donc de le scinder en plusieurs pages, ou de déplacer certains passages dans les pages déjà existantes. A cet effet, je compte aussi créer un modèle Lutte contre l'incendie.