Louis Auguste Juvénal des Ursins d'Harville

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Louis Auguste Juvénal des Ursins d'Harville
Origine : France France
Hommage : nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
Photo: le comte d'Harville au sacre de Napoléon Ier par David

Louis Auguste Jouvenel des Ursins, comte d' Harville, né le 23 avril 1749 à Paris, mort le 8 mai 1815 à Harville est un militaire et homme politique français.

[modifier] Biographie

Il naquit le 23 avril 1749 à Paris. Il entra très jeune dans la gendarmerie où il conquit tous ses grades, et devint maréchal de camp à la veille de la Révolution, dont il se montra partisan.

En 1791, il fit parvenir à l'Assemblée son serment de fidélité, fut envoyé à l'Armée du Nord en qualité de lieutenant-général (c'est à dire de Général de brigade), et se distingua particulièrement à Jemmapes. Lors de la conquête de la Belgique, il commandait l'avant-garde de l'armée française et témoigna en cette circonstance de beaucoup de perspicacité et de décision. Après la défection de Dumouriez, il devint suspect et fut mis en arrestation à la demande de Lecointre. Le 15 avril 1793 il est traduit devant le tribunal révolutionnaire et acquitté.

Il est ensuite envoyé à l'Armée de Sambre-et-Meuse et mis à la tête de la cavalerie.

Inspecteur général en 1798, commandant de l'Armée de réserve à Dijon en 1800, il fut appelé au Sénat conservateur le 12 mars 1801.

En 1803, il préside le collège électoral de Seine et Marne. Successivement général de division, membre de la Légion d'honneur le 9 vendémiaire an XII, Grand Officier (25 prairial an XII), grand-aigle (grand croix) (9 juin 1805), chevalier d'honneur de l'impératrice (12 juin 1806), comte de l'Empire en mai 1808 et enfin gouverneur des Tuileries et du Louvre.

Il applaudit au retour des Bourbons et est nommé Pair de France à la Restauration le 4 juillet 1814.

Certains dictionnaires de personnalités le disent décédé le 8 mai 1815 à Harville, miné par des revers de fortune et des chagrins domestiques. Si la date est exacte, ce n'est pas à Harville qu'il est décédé, mais à Lizy-sur-Ourcq (77), chez son épouse, qui l'a fait inhumer au cimetière de Doue (77), son ancienne seigneurie, où l'on peut toujours voir sa tombe aujourd'hui.

[modifier] Sources