Louis-Albert Vachon

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Louis-Albert Vachon (Saint-Frédéric-de-Beauce, 4 février 1912 - Québec, 29 septembre 2006) était l'archevêque émérite de Québec et un cardinal de l'Église catholique.

[modifier] Biographie

Au Québec, il étudia dans les facultés de philosophie et de théologie catholique et a reçu le 11 juin 1938 le sacrement d'ordination par le cardinal Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve. Après avoir obtenu un doctorat en philosophie de l'Université Laval en 1947, il devient en 1949 docteur en théologie de l'Angelicum de Rome. De retour au Canada, il est professeur à l'Université Laval, d'abord en philosophie puis en théologie jusqu'en 1955. Il y occupe la tâche de de vice-recteur en 1959 puis de recteur de 1960 à 1972. Il est aussi supérieur du Grand Séminaire de Québec. En 1960, il est fait vicaire général et en 1977, évêque titulaire de Mesarfelta et évêque auxiliaire du diocèse de Québec par Paul VI.

En 1981, il devient archevêque de Québec et primat de l'Église canadienne. Jean-Paul II, qui a été accueilli par lui lors de sa visite au Canada en 1984, le nomme au collège des cardinaux en 1985. Le cardinal Vachon s'était fait remarquer pour avoir exigé que la visite du pape commence par la ville de Québec, siège primatial de l'Église canadienne, plutôt qu'à Ottawa, comme le voulaient la diplomatie canadienne.[1]

En 1987, il révoque le statut d'association pieuse de l'Armée de Marie et lui reproche son caractère sectaire, avec l'appui de Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il a été archevêque émérite de 1990 jusqu'au 29 septembre 2006, le jour de sa mort.[1]

L'ancien élève et évêque de Québec, Maurice Couture, et Jean-Guy Paquet, ancien recteur de l'Université Laval, lui attribuaient la capacité d'être à la fois un intellectuel d'une grande prestance et un être terre-à-terre et réaliste. [2]

[modifier] Honneurs

[modifier] Citation

  • « Homme de foi et de culture, il chercha, tout au long de son ministère, à fortifier la qualité de la vie chrétienne du peuple dont il avait la charge pastorale et à faire grandir son esprit mission. » (Benoît XVI, 1er octobre 2006)

[modifier] Références

  1. ab Therrien, Yves, La prestance d'un chef, Journal Le Soleil (Québec), 30 septembre 2006, p. 3
  2. Allard, Marc, Une vie en souvenirs, Journal Le Soleil (Québec), 30 septembre 2006, p. 2.

[modifier] Voir aussi


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