Discuter:Li Lisan

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 L'article est fort bien tourné, concit et récapitulatif, mais l'auteur commet quelques erreurs par omission, en ne sitant pas les années de prison en Union soviétiques doud les purges des année 30, ou en omettant que les années des syndixats d'Anyuan, la création de l'armée rouge, et semblez de surcroit rejoindre ces accusateurs soviétiques qui ont montés à l'aide de Wang Ming et Kang Sheng la ligne lilisaniste qui n'avait d'autre utilité que de cacher l'incompétence des envoyés de Staline et les incohrences des ordres du Vojd par voie de Komintern. Vous ne signalez pas non plus que sa femme vit toujours, qu'elle a passé huit années en cellule d'isolement et nie avoir fournit à Li Lisan des somnifères en quantité suffisante pour le tuer, lui qui lui avait soufflé peu avant que s'il était déclaré suicidé, elle ne devait pas y croire. Nul mot non plus de DjangBao... De ses filles Inna et Alla.

 Vous êtes peu sévère avec le Président Mao quand vous dites qu'il n'oublie pas Lilisan en Union soviétique et le fait réélir au Commité Central, alors que c'est Zhou Enlai(Chou Enlai est peut être une orthographe plus familière) qui a insisté aux côtés de Liu Shaoqi (Liou Shaoshi) pour cette rééelection in abstensia de l'ex-patron du PCC et fondateur pratique des organes du parti ainsi que des syndicats associés à Shanghai, Guangzhou (Canton), Wuhan, Hankou, Anyuan... Vous taisez que Mao se méfiait de son ancien supérieur au point d'en dire qu'il était seulement un demi-ami et que Linbiao qui s'est acharné contre lui, le créateur du petit livre rouge et plus proche de Mao à cette époque, avec autant d'enthousiasme que Kangsheng qui lui reprochait de l'avoir bousculé à son retour en Chine pour cause de purges excessives à la soviétique efféctuées à Yanan en 1937 dix ans plus tôt... Mao s'en méfiait d'autant plus que cette génération du parti connaissait son attitude de petit général hargneux des années 20 bien que couard devant le siège de Changsha (la première génération du parti : les plus connus sont Zhou Enlai qui fut surtout retenu par l'Histoire comme Ministre des Affaires étrangères, Liu Shaoqi qui était président de la République au moment de son arrestation par les Gardes Rouges, Deng Xiaoping qqui subit un sort assez similaire à Liu mais finit par s'en sortir et à ouvrir la voie des quatre modernisations qui ont donné son visage à la Chine actuelle, Li Lisan bien sûr, Mao Zedong et Zhu De (Djoude).

sources: L'empire rouge Moscou-Pékin 1919-1989 de Patrick Lescot

        The Long March of Sun Shuyun
        Mao The Unknown Story of Jon Haliday

 Bien amicalement, du camarade Wang Tianyu