Discuter:Les Monades urbaines

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"Les monades urbaines sont une oeuvre majeure du genre"

[modifier] Une œuvre majeure ?

Ma question (sachant que je suis personnellemnt sceptique pour l'avoir lu)est donc: QUI (critique, auteur,anthologiste) a dit que c'était une oeuvre majeure?dans quels ouvrages?

en attendant, je supprime cette phrase passe partout et creuse, en attente d'être réhabilitée et légitimée par des références

Cher anonyme, votre opinion est tout aussi valable qu'une autre — par exemple, la mienne, puisque je suis l'auteur de ladite phrase — mais je n'ai lu nulle part qu'il s'agissait d'une œuvre mineure. Pour faire simple, une œuvre majeure n'est pas forcément la plus importante ; elle fait partie des plus importantes du genre, en l'occurrence, celui des utopies. J'en veux pour preuves que le roman a été traduit en de nombreuses langues, qu'il a été réédité en livre de poche en France et que les éditions ont été épuisées, autant d'arguments totalement objectifs. En outre, il se trouve que mon opinion semble partagée puisque la mention n'avait choqué aucune personne depuis la création de l'article et une simple recherche de critiques (par exemple sur Internet, à l'aide de votre moteur préféré) vous permettra de vous rendre compte qu'elle n'est pas rare. Je vous invite donc à proposer une formulation susceptible d'être acceptable par la majorité. En attendant, vous ne m'en voudrez donc pas si j'annule votre contribution. Airelle 5 septembre 2006 à 19:35 (CEST)
Je suis moi aussi convaincu qu'il s'agit bel et bien d'une œuvre majeure du genre, mais notre illustre anonyme n'a pas tout à fait tort de réclamer des sources précises et des confirmations dans les encyclopédies ou autres ouvrages de référence. Il me semble que cela reste un travail important à réaliser, à la fois du point d'une certaine forme "d'objectivité", si l'on peut dire, mais aussi pour les non-spécialistes qui ont besoin de références plus explicites pour s'en convaincre. Guilbertph 6 septembre 2006 à 15:29 (CEST)

bonjour,

j'ai supprimé (temporairement puisque j'accepte tout à fait que cette oeuvre soit "majeure") cette phrase car comme vous, je suis allé cherché sur google.Les articles que j'y ai trouvés sont tous exclusivement laudatifs, et émanent de sites ou de signatures anonymes ou pas reconnus, où le texte concerné en particulier et l'oeuvre de silverberg en général ne sont soumis à aucune critique qui permettrait de garantir la portée du livre "les monades urbaines", un peu comme si toutes les oeuvres de flaubert étaient simplement considérées comme chef d'oeuvre d'un genre, sans faire référence aux textes critiques le confirmant (PROUST....)

Souhaitant "éclairé" cet état de fait, je suis allé voir la préface de gérard klein, éminent promoteur de la science fiction en france (édition livre de poche N°7225): il élude le problème au détour d'une phrase pour parler des péripéties éditoriales du document...

Je me suis tourné enfin vers une référence parmi d'autres (ou considérée comme telle), à savoir vers l'encyclopédie universalis.Et le jugement, plus lucide à défaut d'être ultime, s'est avéré beaucoup plus critique (du moins en introduction, le développement est ensuite une chronologie et une typographie neutres), en reprenant la citation de LORRIS MURAIL:

"de tous les écrivains de SF de quelque importance, peu ont écrit autant de mauvais romans et peu en ont écrit autant d'excellents"

Aussi, et la nuance est importante, doit on parler d'oeuvre maitresse de SA production en tant qu'écrivain, ou doit on voir dans les monades urbainesun véritable chef d'oeuvre d'un genre à l'échelle de la Littérature?

Car si l'on s'intéresse de près à ce livre, les coïncidences sont telles avec son illustre modèle "le meilleur des mondes" d'huxley que l'on peut se demander où l'on doit trouver dans cet écrit l'originalité révolutionnaire qui définit un "chef d'oeuvre du genre"

C'est une demande de preuve de qualité littéraire que je demande. DONC les chiffres de l'édition ne sont en aucun cas un argument suffisant,tout au plus une constatation commerciale ou financière: la littérature regorgent de livres "phares" peu lus et restés discrets pendant de nombreuses années, et dont le faible tirage par rapport aux best sellers n'en abolit en rien la portée (cf bouvard et pécuchet.....).Le second argument, à savoir que cette opinion serait partagée par une importante communauté visible,n'est en aucune manière un argument de qualité, dans quelque discipline que ce soit.

Enfin, ne comprenez pas ma suppression comme une volonté d'imposer une opinion sur la qualité du livre: je pense qu'il FAUT supprimer cette phrase, non pas par CONVICTION, mais par PRECAUTION intellectuelle:un article, je le pense fortement, est une base solide et prouvée de connaissances sur un sujet donné,et la prudence dicterait de dire notre hésitation par l'absence plutôt que la méconnaisance par l'excés, du moins temporaire.

Je ne sais pas trop ce que tu entends par "à l'échelle de la littérature", mais, pour ma part, il ne me viendrait même pas à l'idée de comparer Flaubert à Silverberg ! Je ne trouve pas le style de Silverberg exceptionnel, par exemple, mais ça ne m'empêche pas de trouver le roman très réussi. Je pense qu'il faut surtout réfléchir à la place de ce livre dans son genre historique, la SF. Dans le domaine de la SF, je ne crois pas vraiment aux "coïncidences", car il s'agit toujours pour les auteurs de jouer sur des nuances ou des détails, alors que les thèmes sont souvent des lieux communs, repris avec plus ou moins de bonheur par le plus grand nombre. Le lien Huxley-Silverberg ne peut pas être un argument à charge ! Cela dit, il faudrait sans aucun doute ajouter un paragraphe "réception de l'œuvre" pour y dire peut-être que les avis sont partagés en citant des sources précises. Un travail qui reste à faire... ;-) Guilbertph 6 septembre 2006 à 19:16 (CEST)
Une œuvre majeure n'est pas forcément un chef d'œuvre. J'ai aussi lu Huxley et ne trouve rien de comparable, si ce n'est le thème : le traitement est totalement différent. De toute façon, comme le dit justement Guilbertph, ce serait plutôt un argument favorable ! J'ai lu beaucoup de romans de Silverberg et suis tout à fait d'accord pour ne pas reconnaître la même qualité. Nous dirons que certains sont alimentaires et que d'autres sont agréables, sans plus. Mon préféré de l'auteur n'est d'ailleurs pas de la SF mais de la fantasy... Je ne suis donc pas un inconditionnel et ne croyez pas que mon jugement serait celui d'un fan de l'auteur. Airelle 6 septembre 2006 à 19:43 (CEST)

Je ne suis pas contre silverberg, mais il faut savoir distinguer l'oeuvre maitre du genre de l'habile déclinaison;Sinon on met sur un pied d'égalité LE MEILLEUR DES MONDES, LES MONADES URBAINES, LE SUCCESSEUR DE PIERRE!Et on allonge ainsi le catalogue à l'infini!Et je rappelle que le maintien de la phrase posant un léger problème ne repose sur rien de littéraire, comme je l'ai déjà dit: j'ai exactement la même chose sur la jaquette du livre, dont le commentaire est aussi lisse et"parfait" que le plastique de la couverture! Je sais , je suis obstiné, mais je refuse l'attitude de l'écrevisse qui consiste ici à proclamer un état de fait et de devoir le penser après:c'est populiste, mais pas objectif:Ou sont les preuves?