Discuter:Lazare

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[modifier] Renommage totalement inadéquat

  • Lazare tout court n'est qu'un prénom (par exemple celui d'un des Carnot)
  • Il n'y a pas de gare Lazare

La Wikipédia à pour objet de décrire un existant, non de réformer à on ne sait quel titre et dans on ne sait qeul but les habitudes de langages des uns ou des autres. François-Dominique 20 aoû 2004 à 11:16 (CEST)

La Bible dit "Lazare". "Saint" implique un point du vue catholique. Vargenau 20 aoû 2004 à 11:42 (CEST)

Avec tout le respect dû au travail des contributeurs, je suis moi aussi frappé par le ton et le contenu de l'article, qui relève plus de la littérature chrétienne (catholique) que de l'encyclopédisme. On s'attendrait ainsi à une rubrique Etymologie, etc. Mais bien entendu toute contribution à Wikipédia est appréciée, on peut seulement espérer que quelqu'un aura les compétences et la disponibilité pour enrichir et compléter.

[modifier] Il y a deux Lazare dans les Évangiles

Celui de Luc, personnage d’une courte parabole, et celui du long récit de Jean, où il est présenté comme un ami de Jésus, ressuscité par celui-ci; miracle qui est donné pour un événement réel. La mise en parallèle des deux passages montre qu’il dispensent une leçon finale identique, formulable ainsi: même si quelqu’un ressuscitait devant eux, les méchants ne se remettraient pas dans le droit chemin.

Luc (16, 19-31; trad. Osty & Trinquet):

« Il y avait un homme riche…» qui festoyait sans se soucier d’un «pauvre, nommé Lazare, […] tout couvert d’ulcères. » Lazare meurt et va au paradis. Le riche meurt aussi et se retrouve dans les flammes de l’enfer. Comme il réclame la pitié, on lui explique que c’est trop tard, qu’il a connu le bonheur de son vivant, contrairement à Lazare, et que maintenant la situation est inversée. Le riche demande alors à Abraham d’envoyer Lazare auprès de ses frères pour les prévenir: «…si quelqu’un de chez les morts va les trouver, ils se repentiront. Mais il (Abraham) lui dit: Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, même si quelqu’un se lève d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus

Jean (11, 1-44; 12, 1 & 10; trad. T.O.B.):

«Il y avait un homme malade; c’était Lazare…» Suivent des renseignements sur l’identité de ce Lazare de Béthanie, frère de Marthe et de Marie, un ami de Jésus. Lazare meurt et on le place dans un tombeau. Jésus attend que son ami soit mort et bien mort (le délai de quatre jours indique que l’âme a quitté le corps définitivement) et quand il arrive enfin sur les lieux, il s’arrange pour que sa démonstration de résurrection ne passe pas inaperçue. Jésus ramène Lazare à la vie. «Beaucoup de ces Juifs […] qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais d’autres s’en allèrent trouver les pharisiens…» Ceux-ci, non seulement ne sont pas convaincus mais trouvent l’occasion d’être encore plus mauvais: ils décident, avec les grands prêtres, de faire périr Jésus et « de faire mourir aussi Lazare, puisque c’était à cause de lui qu’un grand nombre de Juifs les quittaient et croyaient en Jésus. »

Que la résurrection soit jugée inutile dans la parabole et qu’elle soit donnée comme effective dans le récit ne change rien à la ressemblance constatée. Cette ressemblance ne plaide guère en faveur de l’authenticité des événements rapportés par le texte johannique dont il faut remarquer qu’il est encadré par deux passages sur l’obstination des mauvais. On peut penser que le Lazare de Jean était un personnage réel, contrairement au Lazare de Luc, personnage inventé; en ce cas, il faut justifier l’oubli du Lazare réel dans les trois autres Évangiles. La résurrection de cet ami de Jésus, très connu à ce qu’il semble, est capitale; c’est un motif important du succès de Jésus auprès des foules (Jean 12, 9 & 18-19), et surtout elle passe pour l’une des raisons de l’hostilité des autorités judéennes (Jean 11, 47-53). Il n’est pas non plus question de ce miracle majeur dans les épîtres de Paul, lui si soucieux de démontrer qu’il y a une résurrection des morts; celle de Lazare est pourtant exemplaire, puisqu’il ne s’agit pas d’une simple réanimation mais d’un retour à la vie effectué quatre jours après le décès sur un cadavre qui sent déjà! Ces oublis sont explicables seulement si on prend le récit pour une parabole transformée en narration biographique. Son caractère fictif est dénoncé par l’invraisemblance du mort qui sort “les pieds et les mains liés de bandelettes”, autant que par la mise en scène laborieuse, enrichie de détails pour faire vrai et truffée de redondances, pour bien appuyer la démonstration.

Ajoutons qu’il y a probablement une bonne raison pour que le Lazare de Jean et celui de Luc, seul personnage de parabole qui soit nommé, soient tous deux sauvés: Lazare est la forme grecque de l’hébreu ÉLeÂZâR qui signifie “Dieu a secouru”. Le Lazare de Jean est l’ami d’un Jésus “Dieu sauve”; ce qui fournit une référence scripturaire en rappelant l’association entre l’ancien Éléazar, successeur d’Aaron à la tête des prêtres, et l’ancien Jésus (où Josué, c’est le même nom) successeur de Moïse ( Josué 14, 1). Ajoutons que ce Lazare est dit habiter Béthanie (Jean 11, 1 & 12, 1). BeYT, “maison”, ÂNI, “pauvre”, il habite « la maison du pauvre »… pauvre comme le Lazare de la parabole !

Que tout cela est suspect ! --Michel Gozard 1 novembre 2007 à 18:40 (CET)

Sans m'attarder sur le contenu du texte il est écrit "Les reliques que l'on vénère à la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun ne sont peut-être pas celles du Lazare biblique, mais seraient celles d‘un évêque de Marseille du Ve siècle qui participa à l'évangélisation de la Provence et fut décapité sous le règne de Domitien, en l'an 94."

il faudrait savoir si c'est le le V ème siècle ou le I er Siècle( 94)

[modifier] Un Lazare à Marseille

Bon, en suivant les liens externes (http://www.saintsdeprovence.com), on apprend deux choses :

  • D'après la Tradition, le Lazare du Nouveau Testament aurait quitté la Palestine, accompagné de ses deux soeurs, et aurait fini Martyr sous Domitien après avoir été le premier évêque de Marseille
  • Un autre personnage illustre appelé Lazare d'Aix aurait vécu au Vème siècle, serait devenu évêque de Marseille comme le précédent. C'est ce dernier dont les reliques pourraient être conservées à la Cathédrale d'Autun

Il s'agirait donc d'une confusion entre deux personnage de même rang, et surtout, de même prénom. Une petite mise à jour de l'article s'imposerait donc :

  1. Le Lazare du nouveau testament aurait créé la fonction d'évêque de Marseille et subit le martyre sous Domitien en 93.
  2. Le Lazare de la Cathédrale d'Autun aurait été un autre évêque de Marseille, ayant vécu au Vème siècle.

Qu'en pensent les vénérables Wikipédiens ? Y aurait-il quelqu'un de suffisamment érudit pour fournir d'autres sources qu'un simple site internet, dont nous sommes tous conscient qu'il peut être entaché d'approximation, voire d'erreurs de bonne foi, qui sont les pires de toutes...